Bellaquin

 

 

Présentation :

L’Alliance de Bellaquin a été fondée en 1016 dans une forteresse bâtie sur une éminence rocheuse qui surplombe le village de Compans, au bord de la rivière Denier, à moins d’une demi-journée de marche de Toulouse. Les mages fondateurs étaient au nombre de six : Henri de Compans, Gervinus, Gudule et Valgravian – tous de Jerbiton, Albrecht de Bonisagus et Tirésias de Tremere. Henri de Compans était vassal du Comte de Toulouse et seigneur du domaine de Compans. L’Alliance a connu une histoire parfois mouvementée, au gré de ses implications dans la société vulgaire, et marquée par sa passion de l’art. Bellaquin a frôlé l’hiver à l’occasion de la croisade contre les albigeois. Depuis la situation politique locale est redevenue favorable. L’arrivée de sang neuf et la prise en charge de la fonction de siège du Tribunal Provençal ont redoré le blason de l’Alliance qui peut désormais prétendre à un nouvel été. Bellaquin ne compte évidemment plus aucun fondateur et se compose de douze membres : Tolomæ, le Grand Marnæ, Augustus et Paritage – tous de Jerbiton – Norbert d’Ex Miscellanea et Davnavolus de Bonisagus pour les membres les plus anciens ; Iseult, Jean Roger de Compans et Clarembeau de Jerbiton, Elvire de Mercere, Nebitrinus de Bonisagus et Jéraude de Verditius pour les membres les plus récents. L’Alliance est très hétérogène mais le Conseil parvient à fonctionner avec démocratie et dialogue et Bellaquin démontre une grande sérénité. Le Præco est Tolomæ et le Quæsitor Paritage.

 

La forteresse de Bellaquin, autrefois austère et entièrement dédiée à sa fonction militaire, a été largement altérée au fil du temps pour devenir un vaste manoir à l’architecture recherchée, richement meublé et décoré avec goût, agréable à vivre. L’Alliance profite de nombreuses dépendances, rendues nécessaires tant par les servitudes vulgaires de l’Alliance que par le siège du Tribunal et la vocation de Bellaquin à accueillir artistes et intellectuels provenant de tout le Tribunal et même au-delà. Le Conseil songe d’ailleurs à s’associer avec l’université de Toulouse pour développer ses liens avec les cercles d’érudits vulgaires. Bellaquin ne dispose d’autres ressources en virtus que celles qu’elle parvient à monnayer contre l’accès à son impressionnante bibliothèque ou à son influence dans les sphères du pouvoir vulgaire. Enfin son aura qui était à l’origine de nature magique a fini par céder la place à une aura chrétienne et ne reparait qu’en de rares occasions.

 

MàJ en 1300 : Bellaquin est une Alliance prestigieuse et rayonnante… mais pas forcément dans le domaine mystique. L’Alliance, déjà largement investie dans la société vulgaire, s’est fortement impliquée au sein de l’université de Toulouse (fondée pour lutter contre l’influence de l’hérésie cathare). Y sont enseignés par décret la théologie, le droit, la médecine et les arts ‘libéraux’ (grammaire, rhétorique, dialectique, arithmétique, géométrie, musique et astronomie). Mais le champ d’étude s’étend de fait à des domaines connexes à la magie hermétique. L’Alliance de Bellaquin s’est ainsi étendue sous la forme d’une antenne sise à Toulouse même et dispose de relais importants dans une cité qui prospère de nouveau depuis la chute du comté en 1229. D’un point de vue mystique le bilan est plus discutable. Le Conseil de Bellaquin est focalisé sur Toulouse et regarde peu en direction des autres Alliances. De fait le Tribunal est réduit à sa plus simple expression : trancher les litiges entre mages. Il souffre d’un manque d’animation du Præco comme du Quæsitor en chef dont le temps est accaparé par la gestion de Bellaquin et de son réseau. Bellaquin dispose d’une grande capacité d’accueil et d’une turbula conséquente. Néanmoins ses ressources mystiques sont pauvres et l’Alliance accueille surtout des mages intéressés par le monde vulgaire. Ceux-ci sont toujours au nombre de douze, un décès (le Grand Marnæ) et un départ (Nebitrinus, parti à Bérinor) ayant été compensés par deux nouvelles arrivées, Adélaïde de Jerbiton en 1286 et Antigone de Criamon en 1300. Enfin aucun apprenti ne se trouve actuellement en formation à Bellaquin. L’Alliance accueille également trois érudits qui, s’ils ne sont pas mages, siègent au Conseil de la partie ‘université’ et sont tenus en haute estime (au point de bénéficier d’une potion de longévité). Ces trois érudits sont Aymar d’Agurie, un théologien franciscain versé dans le savoir de l’antiquité, Baudouin Sandevin, philosophe touche à tout, peintre et alchimiste et Eulalie de Trévise, femme de lettres et ancienne étudiante à l’université de Bologne.

- Tolomæ de Jerbiton, filius de feu Henri de Compans (Bellaquin), né en 1151. Tolomæ est Præco depuis que le Tribunal a été installé à Bellaquin. Il a une connaissance inégalée de la société toulousaine et possède des entrées auprès de toutes les personnes qui comptent. C’est un fin politicien, soucieux du rayonnement de Bellaquin et capable de manœuvres retorses pour parvenir à ses fins. Sa maîtrise des arts magiques est solide et il maîtrise parfaitement théologie et rhétorique. Il assume son rôle de Præco mais veille à ce que les intérêts de la charge ne soient jamais éloignés des siens propres.

- Augustus de Jerbiton, filius de Tolomæ (Bellaquin), né en 1187. Augustus était programmé pour devenir l’homme de confiance de son parens. Il l’a déçu sur ce point ; Augustus se délecte des intrigues byzantines mais ce n’est pas lui-même un intrigant. L’homme est érudit, attentif à la bonne marche de son Alliance mais il est direct et honnête et sans ambitions personnelles. Versé dans les arts libéraux c’est lui qui assure la direction de l’antenne de Bellaquin sise à Toulouse.

- Paritage de Jerbiton, filius de feu Paschalis (Bellaquin), né en 1170. [Voir la présentation sur le site]

- Norbert d’Ex Miscellanea, filius de feu Pélagius (Fudarus, dans le Tribunal de Normandie), né en 1176. Norbert est une anomalie au sein de Bellaquin par son intérêt exclusif pour la magie, et en particulier l’art aquam. C’est un mage grincheux qui tempête sans cesse contre les conditions d’étude à Bellaquin, mais c’est également un homme précieux et qui ne saurait se passer du confort offert par l’Alliance. Il est à l’origine de quelques fontaines magiques qui agrémentent Bellaquin.

- Davnavolus de Verditius, filius de feu Retistius (Doïsseteppe), né en 1117. Davnavolus est actuellement le doyen du Tribunal. Il a connu plusieurs épisodes de Crépuscule mais conserve encore toute sa tête. Il bénéficie d’une potion de longévité chèrement acquise auprès d’un grand spécialiste corporem de l’Ordre. C’est un mage lunatique, hanté par la mort et souvent dans son monde, et un grand artiste multidisciplinaire, ses œuvres étant toujours doublées d’un enchantement qui en altère subtilement la perception.

- Iseult de Jerbiton, filia d’Augustus de Jerbiton (Bellaquin), née en 1248. Iseult est une mage mondaine, touche à tout et très impliquée dans la société vulgaire. Elle réside d’ailleurs dans les locaux toulousains de l’Alliance. Elle ne nourrit aucune visée politique mais aime sentir que le monde tourne autour d’elle et se trouve mêlée autant que possible aux manigances secrètes juste pour le plaisir de faire partir de la conjuration. Elle s’intéresse à la magie imagonem et intellego.

- Jean Roger de Compans, de Jerbiton, filius de Tolomæ (Bellaquin), né en 1224. Le Don est revenu dans la famille de Compans près de deux siècles après Henri. Jean Roger est un homme fier qui juge que le Don lui est revenu pour redorer le blason de sa famille. Ses intérêts sont à la fois communs et antagonistes de ceux de Tolomæ car il œuvre tout à la fois pour l’Alliance et pour le prestige de sa famille. L’homme est féru de politique, d’art militaire et la magie est pour lui un outil. Et il garde à l’esprit que le Præco n’est pas éternel.

- Clarembeau de Jerbiton, filius de Paritage (Bellaquin), né en 1205.

- Elvire de Mercere, filia de Frélon de Mercere (Bérinor), née en 1258. Elvire est une Toque Rouge dénuée du Don. Elle a été formée pour que son parens puisse se décharger de l’intérim de Frêne de la Branche Cassée, qui était Toque Rouge du Tribunal à l’époque de Doïsseteppe. La jeune femme a été séduite par la vie étudiante toulousaine et y a perdu tout goût pour les périples vers des Alliances paumées. Elle a été soulagée de l’arrivée de Birgit. Elle mène une vie dissolue, à la fois muse et brillante musicienne elle-même.

- Jéraude de Verditius, filius de Davnavolus (Bellaquin), né en 1228. Jéraude a été formé par un mage désordonné et lui-même ne parvient pas à se fixer sur un centre d’intérêt. Tout l’intéresse passionnément mais il se lasse très rapidement. C’est de fait un mage généraliste peu doué et un érudit qui sait peu sur tout. L’homme est de très bonne compagnie et, conscient de ses limites, d’une grande modestie.

- Adélaïde de Jerbiton, filia d’Antoine Mergaud (Bérinor), née en 1260. Il s’agit de la benjamine de l’Alliance. Elle y est venue pour la proximité avec Toulouse et se révèle une mage curieuse, disciplinée et douée. Elle suscite une attitude paternaliste de ses consortis qui voient en elle un élément prometteur de l’Alliance et se montrent disponibles pour elle, jusqu’au Præco pourtant notoirement misogyne. La jeune femme ne nourrit pas d’objectif particulier pour le moment, tout à sa soif d’apprendre.

- Antigone de Criamon, filius de Périandre (Hedyosmos, dans le Tribunal de Thèbes), né en 1252. Antigone est le dernier arrivé à Bellaquin, où il a été admis en 1300, en provenance du Tribunal de Thèbes. Encore mal connu l’homme apparaît sur la réserve, se montre courtois et poli et semble faire preuve de capacités magiques dans les arts de la nécromancie et en muto. Il est accompagné d’un familier sous forme d’un molosse de taille impressionnante nommé Minos.

 

 

Bibliothèque mystique :

Creo

14

Intellego

19

Muto

13

Perdo

6

Rego

15

Animal

6

Aquam

6

Auram

7

Corporem

10

Herbam

15

Ignem

23

Imagonem

15

Mentem

13

Terram

6

Virtum

8

 

 

Bibliothèque vulgaire :

Histoire de l’Ordre d’Hermès

6

Parma Magica

4

Connaissance de l’Eglise

6

Médecine

4

Droit Hermétique

6

Etiquette

3

Connaissance des légendes

4

Certamen

3

Religion

5

 

 

Connaissance de l’occulte

4

 

 

Géographie du Comté de Toulouse

4

 

 

Histoire du Comté de Toulouse

4

 

 

Poésie

4

 

 

Philosophie

5

 

 

Erudition (dans n’importe quel savoir ou art classique)

3

 

 

Erudition (sur n’importe quel sujet non mystique sur un tirage simple de 7+)

1

 

 

 

 

Ressources mystiques :

Aura chrétienne

+1

Aura magique

+2

Source de virtus Virtum (par équivalence de ce que Bellaquin parvient à obtenir annuellement)

12