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[quote="golgoth5"]Voici donc un très bref résumé des principaux événements concernant l'Alliance de Val Brésac entre 1247 et 1271. Merci de ne pas tenir compte des passages hasardeux du passé simple à l'imparfait au présent et de la concordance des temps aléatoire.

En 1247 Oxioun, Pontifex de l’Alliance de Doïsseteppe, entrait dans son Crépuscule Final et, dans sa folie, en détruisait en grande partie la bibliothèque. En particulier les archives du Tribunal périssaient presque intégralement à cette occasion. L’Alliance de Doïsseteppe décidait conséquemment d’abandonner la charge qui était la sienne, à savoir abriter le siège du Tribunal Provençal, soit disant comme autopunition et pour redynamiser le Tribunal en déplaçant son siège vers une Alliance plus jeune et plus centrale. 
Cet événement intervenait alors que l’Alliance de Val Brésac s’inquiétait de manœuvres secrètes de certains Pontifex de Doïsseteppe dans les ruines de Val Negra, ruines auxquelles l’accès avait pourtant été proscrit par le Tribunal. Par ailleurs le fait que les archives du Tribunal aient disparu quasi intégralement alors que le reste de la bibliothèque de Doïsseteppe n’avait elle-même souffert que de dégâts mineurs pouvait paraître suspect malgré une enquête menée par Marion de Guernicus qui n’a rien révélé d’anormal (et une enquête sur Marion qui a révélé qu'elle avait été manipulée magiquement).

La défection de Doïsseteppe imposait donc de déterminer un nouveau siège pour le Tribunal Provençal. Val Brésac estimant, à juste titre, être l’Alliance la plus dynamique du Tribunal forma un projet en ce sens. Marion de Guernicus s’imposa comme la clef de voûte de celui-ci, de par ses idées et sa fonction de Quæsitor. De longues tractations étaient conduites au sein du Tribunal entre 1247 et 1250 pour convaincre les autres Alliances du bien-fondé dudit projet mais aucun consensus suffisant n’émergea et la perspective de voir se tenir la session extraordinaire du Tribunal qui entérinerait une solution s’éloignait inexorablement. Le rapide déclin de Val Brésac pouvait commencer : 
- Marion de Guernicus d’abord. Lassée des querelles parfois puériles qui empêchèrent la formation d’un consensus suffisant autour du projet de Val Brésac, probablement effrayée à la perspective de se retrouver Quæsitor du Tribunal et déterminée à poursuivre certains projets personnels, elle décida de quitter l’Alliance pour rejoindre Durenmar. Une fois acceptée au sein de sa nouvelle Alliance au début de l’année 1251 elle y fut bientôt rejointe par le reste de sa famille (et donc Alpaïs de Tremere et Sarah, son apprentie). 
- L’année suivante c’est Pandore de Criamon qui, accablée par les blessures de ses confrontations avec les forces Infernales, décida de renoncer à la magie pour rejoindre un couvent et y chercher la guérison auprès de Dieu. Le Conseil était donc amputé de la moitié des membres fondateurs en seulement deux ans. 
- Enfin l’hiver 1254 voyait Eléonore, la compagne de Taritus de Bonisagus, achever son existence terrestre malgré une potion de longévité. L’événement plongea le mage dans un grand désarroi et, dès lors, celui-ci se désintéressa complètement de la vie de l’Alliance de Val Brésac. Le Conseil se trouvait donc dans une situation inédite mettant gravement en défaut l’équilibre instauré par la Charte. Modifier celle-ci ou accepter un nouveau membre exigeait alors 3 voix positives sur les 4 disponibles : une pour Soledad de Tremere et une pour Guillaume de Flambeau, tous deux retranchés à des degrés divers dans une attitude conservatrice, une pour Taritus de Bonisagus qui se contentait de voter sans avis (donc négativement) à la condition que quelqu’un soit parvenu à le faire siéger au Conseil, et une dernière pour l’ensemble des autres membres de l’Alliance (disposant donc d’un pouvoir plus que limité). 
=> Il est évident qu’en de telles circonstances l’Alliance de Val Brésac connu alors un renfermement sur elle-même doublé d’un mécontentement croissant de la part des jeunes mages n’ayant pas le statut de fondateurs.

L’emplacement du nouveau siège du Tribunal Provençal fut finalement décidé en 1255. Les idées véhiculées par le projet soutenu par Val Brésac avaient fait leur chemin dans les différentes Alliances et trouvèrent un écho particulier à Bellaquin. Par ailleurs la nécessité de désigner un nouveau siège était devenue telle qu’elle eut largement raison des querelles qui avaient empêché la formation d’un consensus à peine quelques années plus tôt. Bellaquin fut désignée car la situation de Val Brésac avait tellement évolué dans l’intervalle de temps qu’elle ne pouvait plus prétendre à une telle charge. Dans la foulée de nombreuses décisions furent votées qui devaient conduire à la réjuvénation du Tribunal Provençal. Au nombre de celles-ci on peut relever la formation de nouveaux apprentis (à l’issue d’une campagne de ‘dépistage’), la création d’une nouvelle Alliance sur le site du Carrefour des Vents et la recherche de nouvelles ressources mystiques. 
Les années suivantes virent la mise en œuvre des décisions de 1255. En particulier Mélisande (l’apprentie de Guillaume de Flambeau), Aaron de Bonisagus et Armand de Bonisagus rejoignirent tous Cerevin, l’Alliance fondée sur le site du Carrefour des Vents, avant l’année 1260. L’Alliance de Val Brésac ne comptait donc plus que quatre membres à cette date (tous disposant d’ailleurs d’une même voix quelles que soient les décisions votées par le Conseil mais Quintus de Criamon se vit refuser malgré tout le statut de fondateur). L’Alliance glissait encore un peu vers l’Hiver. D’ailleurs ce déclin frappait de même la population vulgaire qui commença à décroître sensiblement à partir de cette époque.

La fin de l’Alliance de Val Brésac intervenait en Automne 1269. Soledad de Tremere était absente en sa qualité de Représentante de l’Alliance et se trouvait à Bellaquin pour la session ordinaire du Tribunal. Les circonstances exactes de l’événement restent largement mystérieuses mais il semblerait qu’il se soit produit comme suit. Taritus de Bonisagus travaillait sur ce qui était devenu son obsession depuis la disparition d’Eléonore : la création de son double fantasmagorique. Alors qu’il procédait au principal enchantement, celui qui devait conférer une ‘conscience’ à l’illusion, le contrôle de sa magie lui échappa à l’occasion d’un désastre magique particulièrement critique. Taritus entra instantanément dans une phase de Crépuscule et la puissante magie Creo Mentem communiqua son état mental dans un large périmètre. Tous ceux qui furent touchés mirent fin à leurs jours (conséquence du désespoir total de Taritus, exacerbé par la folie du Crépuscule, face à l’absence de sa bien-aimée), Taritus le premier. Tous les résidants de l’Alliance qui furent épargnés prirent la fuite devant l’ampleur de la catastrophe et leur impuissance à comprendre l’événement qui venait de se produire. Certains paniquèrent et entreprirent de mettre le feu à l’Alliance avant de prendre la fuite, pour exorciser le Démon qui était certainement à l’œuvre en ces lieux. Les dégâts furent relativement limités, d’autant plus que les servants n’eurent pas le courage suffisant pour pénétrer dans la tour des mages. Le principal dommage fut que le bateau volant brûla intégralement. 
Remarque : indépendamment de cet événement certaines ressources de l’Alliance qui restent à déterminer ont également pu disparaître au cours du temps (pour cause de maladresse, de manque d’entretien, etc.) afin d’équilibrer un peu le démarrage de la nouvelle Saga. 
En regagnant l’Alliance Soledad de Tremere se trouva désemparée devant l’ampleur du désastre. Elle résida quelques temps seule au sein de l’Alliance désertée, à ruminer sur la succession d’événements qui avait précipité la chute de Val Brésac. Elle mesura sa propre responsabilité dans celle-ci et, après s’être remise en question et avoir fait le douloureux deuil de cette aventure, décida que l’idéal qui avait présidé à la fondation de l’Alliance ne pouvait s’achever ainsi. Elle décida donc que sa responsabilité serait de refonder Val Brésac et de transmettre à ses nouveaux membres ce qui avait été l’idéal de ses fondateurs ; d’assurer la transmission de ce patrimoine moral mais de se placer au même plan que les nouveaux membres quant à la direction de l’Alliance.[/quote]

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