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[Deadelvis]

Petit scénario sans prétention :


Une réunion de Conseil, présidée par Soledad, la chef d’Alliance. Il a été question de :

Copier certains sorts de la bibliothèque afin de pouvoir les emmener en voyage et disposer d’une magie efficace en toutes circonstances. Soledad a annoncé qu’elle offrait un délai pendant lequel la copie se ferait sur la base du volontariat, mais qu’elle finirait par désigner des copistes si les volontaires se font trop attendre.

Soledad désire se rendre avec PCF à Bellaquin pour négocier auprès du Tribunal un dédommagement suite à l’affaire Lariandre. Elle sait que le rôle est normalement dévolu à Armand, le représentant, mais elle connaît bien Paritage et mise là-dessus.

Soledad a demandé aux mages d’établir une liste des sujets qu’ils aimeraient que les ouvrages de la bibliothèque abordent. Elle compte en effet demander à Fiorenza de procéder à des achats prochainement. Ces achats seront laissés aux bons soins de l’érudite Italienne si aucun mage ne manifeste ses envies (non PCF, sauter Fiorenza n’est pas une envie manifestable).


Sur ce, les PJs se sont rendus à Toulouse, afin d’y effectuer les achats d’automne en prévision de la période hivernale, généralement peu propice aux déplacements. Une mage s’est portée volontaire (Morrighan), mais Soledad aurait bien aimé que Agrios sorte, histoire de le tester en live. Refus des deux de coopérer, d’un côté parce qu’il n’est pas comme nous, de l’autre parce que « je suis trop grand, ah là là ma bonne dame ».
Sur la route, peu avant Foix, le groupe de servants dirigé par la mage Ecossaise a été surpris par une tempête suffisante pour forcer tout le monde à chercher un abri. Morrighan a improvisé des manteaux de plumes de canard pour tout le monde, le temps de rejoindre une auberge que les habitués de ces expéditions connaissaient. Elle a toutefois eu la présence d’esprit de faire patienter la troupe sous la pluie après avoir annulé le sort quelques minutes avant de rentrer dans l’auberge (le Meujeuh est déçu).

Dans l’auberge, la Mule dansante, la troupe a été accueillie par Marie-Anne, rude demoiselle taillée comme un bûcheron. Dans la pièce commune se trouvaient le père de Marie-Anne, Sébastien, propriétaire des lieux, Berthe, sœur de Marie-Anne, au joli sourire, Chrétien, sorte de pochetron édenté, Clément de Saône, un chevalier vassal du comte de Foix, Eric, marchant de laines tissées, en route pour l’Espagne et quatre pèlerins parlant une langue barbare qui n’est ni le lapin, ni l’Oc.

Morrighan est vite allée se coucher dans la chambre des femmes, non sans donner comme consigne aux autres de ne pas chahuter. Les autres ont un peu bu, discuté ou tenté de discuter avec certaines personnes en présence (Ardent a tenté sa chance avec une pèlerine, mais celle-ci était mariée en plus de ne pas parler la bonne langue et de ne pas aimer les vieux chiens qui puent parce qu’ils sont mouillés, le perso de Louis a tenté sa chance avec Eric et a découvert un marchand qui aime raconter les problèmes liés à la vie de marchand : un mec assommant). Tout le monde est allé se coucher sur ces entrefaits.

Le lendemain matin, un des membres de la troupe a découvert un mot poignardé sur la porte de l’auberge. Il l’a donc amené à Morrighan, qui s’est trouvé fort marrie devant ces signes incompréhensibles. La troupe a donc attendu que le chevalier Clément se lève pour lui demander de faire lecture du mot. Ce qui tombait bien puisque le mot lui était adressé. Le chevalier était en effet dans cette auberge depuis 4 jours, attendant une demoiselle Ismaë qu’il devait escorter jusqu’à Foix, où elle épouserait le fils du comte. Le mot était une demande de rançon écrite par de fourbes ravisseurs, qui avaient apposé le sceau de la dame en guise de preuve de leur bonne foi. Clément a demandé à Dame Morrighan si elle pouvait prêter ses hommes d’armes pour l’aider à régler la situation de la façon appropriée, en échange d’un dédommagement, cela va de soi.

Le groupe s’est donc rendu au lieu de rendez-vous fixé par la lettre (une souche à une heure de marche en prenant la route vers le nord) et a trouvé l’endroit presque désert. Presque, car un homme était manifestement maladroitement dissimulé dans des fourrés non loin. Morrighan a donc donné congé aux autres, en leur demandant d’accourir s’ils entendaient un cri. L’homme est alors sorti pour négocier avec Morrighan. Lui désirait l’argent de suite, elle avait décidé de ne pas le donner sans voir Dame Ismaë. Morrighan a remarqué qu’un complice devait être resté caché et que l’homme n’était guère un décideur. Il refusait de plus de céder à la demande de Morrighan, s’emmêlant même les pinceaux à propos du lieu où était détenue la belle nobliotte. Morrighan a eu raison de lui en expliquant que le comte de Foix ne serait guère ravi que l’on abîme sa future bru et l’homme a paniqué et fui. Sa complice est alors sortie, décidée à négocier directement. La jeune femme a retenté la même approche, manifestement peu désireuse de donner une preuve de la bonne santé de Dame Ismaë. Un sort de Souffle glacé du mensonge lancé en toute discrétion par Morrighan a permis de mettre à jour l’imposture : la noble était en fait morte de maladie quelques jours avant dans un village au sud de Foix et les brigands, après avoir discuté avec l’escorte de la demoiselle (avant que celle-ci ne retourne sur les terres de celle-ci afin d’y prévenir ses parents) ont décidé de voler le sceau resté dans les affaires de la défunte et de faire un coup.

L’affaire éventée, Morrighan a fait fuir la méchante en lui faisant peur, puis a déclenché son sort de Cri de la banshee. Celui-ci a ameuté la troupe (Julien avait d’ores et déjà décidé de s’approcher discrètement, afin de prendre des nouvelles de la mage), mais Clément et le perso de Julien ont fui sous l’effet du sort. Les autres ont rejoint une mage qui ne courait de toute façon aucun risque particulier.

La troupe a accompagné Clément au village où la défunte reposait en attendant que sa famille la récupère, y a eu confirmation des événements, puis a rejoint Toulouse en refusant l’invitation du chevalier qui leur proposait de dîner chez le comte de Foix. Celui-ci a toutefois fait parvenir quelque argent à Val Brésac (le nom avait été donné à Clément) en remerciement. Dix deniers ont été redistribués à chacun des servants, les mages rabouinant le reste de la livre ainsi offerte, au « nom de l’Alliance » disent-ils (à noter que les servants ignorent qu’ils ont été rabouinés. Mais ils se doutent probablement que Agrios a fait quelque chose de mal).

[Cum Lubilo]

[golgoth5]

C'était bien la peine de désigner un Représentant de l'Alliance

Sinon Morrighan envisage de prendre des cours du soir en lecture - écriture du lapin auprès de Fiorenza
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Nitouche for President !

[Stukka]

Le perso de Julien se nommait Clotaire. Hop.

Et non, Agrios n'y est pour rien. Et il sait lire le lapin, lui, non mais.

[Deadelvis]

[Stukka]

Et ce n'est pas un servant au vieux chien qui pue (Ardent et Tolph, perso de Jérôme) mais l'illuuuuuustre Clotaire qui s'est aperçu que les pélerines ne parlaient pas la langue adaptée, et que ce soir, ce serait ceinture.

[Turquenar]

@ PCF,

Le fait de se rendre à la cour du comte de Foix est évidemment une bonne idée et je vois que nous avons la même approche de la diplomatie.

Mais ce rôle est dévolu au représentant de l'Alliance.

@ Soledad,

Il est important de demander un dédommagement auprès du Tribunal concernant l'Alliance de Lariandre et je comprend que tes relations avec Paritage sont privilegiées par rapport aux miennes.

J'ai par contre une autre question et elle concerne les mages que nous hébergeons.

Quelles ont leurs intentions de travail ?

[Stukka]

Pour les intentions de travail :

Armand ne voulait pas réaliser un objet magique ? Auquel cas Agrios est prêt à filer un coup de main.

Et sinon... Il y a des parchemins à recopier, il est prêt à s'en charger. Il lit et écrit le lapin, LUI

[Cum Lubilo]

PCF a fait savoir lors de la précédente séance du Conseil qu'il s'engageait à rédiger un livre pour l'Alliance en forme "Mentem" pour permettre aux mages de ne pas prendre le risque de lire le livre de Narcos.

Il fait cela dès qu'il a terminé son cycle d'étude.

Par ailleurs, concernant la cour du Comte de Foix, si le représentant de l'Alliance souhaite y aller PCF l'y accompagnera sans aucun problème en le laissant maître des relations diplomatiques (PCF, vu ses compétences sociales s'amusera peut être des maladresses de son consortis mais très discrètement...).

Mais si le représentant ne veux pas y aller et que PCF n'a pas mandat pour remercier le généreux comte, il ira seul, sans mandat, juste pour le plaisir de passer un peu de temps à la cours du comte...
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Avec joie!

[Turquenar]

[Deadelvis]

Soledad aimerait calmer le débat. Il se trouve que selon elle, même si la distinction n'a pas été faite lors du vote pour le représentant, les qualités qui font un bon intermédiaire auprès des autres Alliances et celles qui concernent plus les relations avec les vulgaires diffèrent. Elle n'a rien contre le fait qu'Armand aille à Foix, mais PCF, de par son habitude à traiter avec les nobles locaux devrait y aller aussi, voire y aller seul.

D'autant que PCF devrait en profiter, ces années à venir sont les dernières où il pourra faire valoir dans le monde vulgaire qui il est. Après un quarantenaire qui a toujours l'apparence de ses 25 ans, ça commencera à être louche.

[golgoth5]

Morrighan n'est pas vraiment d'accord. Pour elle Armand a été désigné représentant de l'Alliance c'est donc à lui que reviennent les missions qui relèvent de sa compétence.

Ceci dit elle ne discute pas. C'est le chef qui a dit et le chef a toujours raison.
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Nitouche for President !

[Stukka]

Agrios aurait plutôt tendance à appuyer PCF. Puisqu'en effet, il a certaines "affinités" avec la noblesse. Et du coup, est plutôt d'accord avec la décision de Soledad.

[golgoth5]

A ce petit jeu là on va vite se demander pourquoi cette fonction. Nan parce que PCF il connaît mieux la noblesse, Soledad elle est vieille et elle connaît bien le Tribunal, Albeyrich c'est un Merinita et il connaît bien la féerie, etc.

Bref il va rester le Petit Peuple comme domaine de compétence au représentant et c'est tout. Parce que je n'étais pas sérieux : Albeyrich il connaît que dalle à la féerie !
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Nitouche for President !

[Stukka]

Oui , mais !

Le représentant a son rôle à jouer dans le cas présent. Et là, il se trouve que quelqu'un d'autre, de compétent dans le domaine, veut y aller : autant que le représentant puisse s'entourer des gens compétents dans ses pérégrinations. Surtout quand ceux-ci sont volontaires pour le faire.