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[Deadelvis]

Résumé d'une session d'Ars :


Quelques saisons ont donc passé depuis le dernier scénario et c’est au début de l’été 1284 que nous jouons.

Soledad a rappelé pour la dernière fois qu’elle attendait de tous des contributions à la bibliothèque de l’Alliance, et que faute de volontariat, elle imposerait. Elle a par ailleurs noté les efforts de certains mages qui ont participé.

Elle a aussi confirmé que l’Alliance enverrait une expédition vers les terres entourant l’Alliance disparue de Val Négro et quelques mages se sont portés volontaires (au moins un si mes souvenirs sont bons).

Les gens vaquaient à leurs occupations lorsqu’au tout début de l’été, un équipage composé d’un chevalier, d’une dame et de trois hommes en armes à pied s’est présenté aux portes de l’alliance. Le chevalier a exigé d’être reçu par le seigneur de ces lieux. Il s’est avéré qu’il était un cousin de Pierre Christolphe, Raymond Roger de Fortalquiers, un cousin que PCF connaît mais a peu fréquenté. Raymond Roger était accompagné de Blanche de Congost, que PCF n’a pas pu identifier malgré ses grandes connaissances quant à la noblesse de la région (manifestement aussi grandes que les connaissances d’Albeyrich en matière de fées, c’est pas peu dire). La dame, une jolie brune au port noble et à la peau pâle, s’est avérée être la nièce du comte Raymond de Péreille, noble local, qui a hérité du fief de Péreille que son père a obtenu pour services rendus à la croisade (son père était un chevalier sans terre qui a trahi au bon moment et a permis de capturer des faidits (chevaliers cathares) et parfaits d’importance.

Raymond Roger est venu à Val Brésac parce qu’il s’est souvenu d’une discussion avec Théodulfe, frère de PCF et évêque de Tarbes (futur sacristain de Toulouse, quelle belle promotion !), discussion pendant laquelle Théodulfe avait mentionné que PCF avait eu à plusieurs occasions à jouer les enquêteurs et s’était frotté à quelques mystères pas bien chrétiens. Raymond Roger était en effet en visite sur les terres de Raymond de Péreille, pour une partie de chasse estivale. Le comte de Péreille, comme à son habitude, a organisé une fête pour célébrer le début de l’été et rendre grâce au seigneur avant les moissons. Cette fête, véritable tradition instaurée par le comte a lieu tous les ans et Raymond y invite des amis, des nobles de passages et des gens en vue de la région. Cette année encore, Raymond a embauché une troupe de baladins, acrobates et autres jongleurs afin de divertir l’assemblée. La troupe devant ensuite partir sur les routes du fief du comte et donner un spectacle dans chaque village, cela afin de montrer à tous combien le comte est bienveillant.

Tout devait donc être pour le mieux, sauf que. Sauf que, au lieu de faire le numéro prévu, le lanceur de couteaux s’est subitement retourné et a projeté un couteau fatal en pleine poitrine de Dame Forneira, mère du comte Raymond de Péreille. Dans la confusion qui a immédiatement saisi l’assemblée réunie, le lanceur de couteaux, Ramon a disparu (oui il y a beaucoup de Raymond dans ce scénar). Par précaution, la garde du comte a toutefois fait fermer les portes du château, ordre confirmé par Raymond, le temps que l’on fouille les lieux à la recherche du tueur. Raymond Roger a offert au comte d’aller chercher son cousin PCF, qui avait déjà eu à régler quelques affaires du même ordre et serait d’un grand secours à n’en point douter. Le comte accepta et Raymond Roger vint à Val Brésac.

Blanche l’a accompagné parce qu’elle est persuadé d’une chose, fort étrange : elle affirme avoir vu le lanceur de couteaux disparaître sous ses yeux juste après avoir commis son forfait. Elle s’est évanouie ensuite et Raymond Roger attribue sa vision à l’émotion, les femmes étant ce qu’elles sont (oui Raymond Roger est un homme plein de certitudes et pas complètement fini : il est noble et de la famille de PCF, ceci expliquant cela).

N’écoutant que son courage, PCF a donc décidé de partir vers le château de Péreille, accompagné de Maître Albeyrich et de Maître Fiorenza (une femme intellectuelle, voilà qui ne cesse de faire sourire Raymond Roger) et de Gaston, servant obéissant et un peu idiot de son état.

Sur place, la troupe a été accueillie par Raymond de Péreille et son chambellan Gaspard et a été ensuite prise en charge par Haylon, chef de la garde du comte. Les joueurs ont pu examiné les lieux du drame, où une tâche de sang est encore visible. PCF a pu obtenir du comte de rester seul dans la pièce (avec les maîtres), afin d’y procéder à une enquête et de conserver ses secrets pour lui. Le comte a manifestement décidé qu’il ne pouvait pas y avoir grand mal à laisser faire un homme qui semble s’y connaître et la troupe a donc pu invoquer le fantôme de Dame Forneira (toujours pas enterrée chrétiennement) en toute tranquillité. Malheureusement, cet esprit n’a pu être d’un grand secours, étant donné que l’assassin est déjà connu et que Dame Forneira ne semblait pas le connaître (rien n’indique toutefois qu’elle n’ait pas pu mentir à PCF, le sort ne la contraignant nullement à dire la vérité).

Dame Forneira était cependant un cas particulier : femme d’un faidit traître à la cause (et il y en a eu beaucoup), elle n’a jamais réellement renié sa foi en l’hérésie (raison pour laquelle Raymond de Péreille a préféré laisser Raymond Roger faire appel à son cousin, de crainte que l’Eglise ne vienne fourrer son nez de fouine dans les affaires de sa mère et ne la déclare hérétique post mortem, la condamnant au bûcher et à l’excommunication). Il y a 15 ans de cela, la dame a eu à répondre d’accusations d’hérésie devant un tribunal inquisitorial, mais les bons services de Robert de Péreille (son mari) et l’influence de Raymond ont suffi à étouffer dans l’œuf l’enquête. La dame s’est contentée de se faire discrète, de pratiquer sa foi en secret (secret de polichinelle connu par nombre des gens du château, le prêtre Augustin y compris) et de vivre dans une austérité assez totale (après la mort de son mari, Dame Forneira a reçu les sacrements qui ont fait d’elle une parfaite, à savoir une hérétique de niveau 2). Une fouille de la chambre de Dame Forneira (d’aucuns diraient la cellule monastique) a d’ailleurs confirmé la vie rude que la dame s’imposait.

La troupe a par ailleurs pu interroger la troupe de baladins concernant Ramon. La troupe, menée par Zora est en effet resté à demeure, sur ordre du comte, le temps que leur implication dans le meurtre soit tirée au clair. Le comte semble toutefois penser que Zora a peu de raisons d’être liée, la jolie acrobate venant au château depuis six ans. Ladite Zora s’est d’ailleurs montrée à la fois abattue par ce qui est arrivé et coopérative : Dame Forneira était une femme agréable, à qui Zora ne souhaitait aucun malheur. De plus, Zora craint d’avoir perdu dans cette affaire un gagne pain annuel assez rentable et se désole que son nom puisse être associé à un tel crime. La troupe est composée de Zora, chef et acrobate, de Remus et Romulus, des jumeaux jongleurs, de Pierre, l’homme fort du groupe (un benêt bien maousse), de Damien, le ménestrel qui accompagne les numéros de ses comparses, et de Ramon, le tueur.

La troupe est semi permanente, à savoir que Zora et Damien en sont les seuls membres permanents et que les autres travaillent régulièrement avec eux mais pas toujours non plus. Les jumeaux ont rejoint le duo il y a deux ans, Pierre, il y a 4 ans et Ramon il y a 3 ans. Ramon était le plus irrégulier des membres de la troupe, mais Zora n’avait jamais pensé qu’il pouvait posé de problème, sans quoi elle ne l’aurait pas accepté pour ce travail.

L’interrogatoire de chacun des membres de la troupe a permis d’apprendre que c’est à Foix que Ramon a rejoint la troupe, que c’est à sa demande (enthousiaste) qu’il a été engagé (assez maussade habituellement, Ramon avait semblé cette fois très motivé, motivation que Zora avait imputé à un besoin d’argent) et que la représentation de la troupe à Péreille n’était pas un secret. Ramon est apparu comme un compagnon de route assez maussade, venant originellement de Catalogne mais vivant à Lavelanet quand il n’est pas sur les routes. Damien, le membre de la troupe le plus proche de Ramon a admis qu’il se doutait que Ramon avait commis quelques rapines çà et là, mais jamais pendant les spectacles, périodes pendant lesquelles il devait plutôt avoir tendance à se faire oublier. Damien affirme aussi que Zora ignorait tout de ces penchants. Enfin, Damien a confirmé l’histoire de Blanche, puisqu’il a dit que juste après avoir lancé son couteau mortel, Ramon a porté sa main droite à sa main gauche et a disparu sur l’instant, comme par magie.

Les entrevues individuelles ont de plus permis de constater que Pierre est bien un benêt, que les jumeaux ont du mal à être séparés de leur frère (surtout Remus, qui traduit cela par une grande nervosité), que Zora est mignonne (pour ces messieurs) et que Damien est pas mal non plus (pour ces dames et pour PCF).

La troupe a de plus entendu parler de Gurt, le gentil bouffon du comte de Péreille, en poste depuis au moins 4 ans, et sachant que faute de clown ou de forgeron le coupable est toujours le bouffon, un interrogatoire suivra peut-être.

En attendant, la troupe nourrissait le projet de se rendre à Lavelanet (les troupes du comte semblant penser que Ramon ne peut se cacher dans le château, une fouille minutieuse ayant été effectuée).


Et nous en sommes restés là, Dimitri jouant ses chochottes fatiguées et partant en Bretagne plutôt que de rester sur Troyes à bosser son CAPES.



Au fait, les crypto communistes, j’ai souvenir que vous m’aviez dit que vous répondriez à mon long commentaire sur votre blog lénino-staliniste.

[Stukka]

Bon.

Agrios a eu un hiver fort occupé. Mais oui. Notre bibliothécaire a eu le droit à une présence régulière du personnage dans ses locaux, qui a fait pas mal d'allers-retours pour chercher des parchemins.

Evidemment, j'imagine que Morrighan a du craindre cette saison, puisque l'idée d'être à proximité d'un géant, l'hiver, en montagne, et avec un enfant... Ca ne doit pas forcément la rassurer. Il n'a mangé personne dans l'Alliance, et est sorti à plusieurs reprises des murs de Val Brésac pour la journée. Si quelqu'un a voulu le suivre, qu'il me le dise.

En dehors de ça, au printemps il a remis à Soledad un ensemble de parchemins devant faire office de "trousseau" pour les mages en sortie. Il a donc recopié les parchemins suivants :

- Voyage de la compagnie (Re Co 45)
- Guérison des blessures (Cr Co 45)
- Greffe du membre tranché (Cr Co 30)
- Souffle glacé du mensonge (In Me 20)
- Localisation certaine (In Co 20)
- Perte d'un souvenir ponctuel (Pe Me 20)

Je ne crois pas que d'autres mages l'aient fait. Maintenant, c'est réglé.

Agrios estime donc avoir fait sa part du boulot dans l'immédiat.

[Deadelvis]

Déjà, un mage l'a fait et Voyage de la compagnie faisait partie de la fournée (le reste c'est à voir). Et comme Soledad l'a répondu à cette feignasse de PCF quand il a dit "une saison, c'est long", une saison c'est quedalle, les bouquins que l'Alliance a dans ses murs ont pris jusqu'à deux ans d'écriture pour les plus ambitieux. On se sort les doigts des fesses, on sort aussi les doigts de PCF qui n'ont rien à faire là et on bosse un peu pour la communauté.

[Stukka]

Ha merde, je n'ai pas vu qu'un mage l'avait fait

Bon bin feinté alors. Il va faire autre chose de sa saison ; à part s'il y a d'autres parchemins à copier, qu'on me dise lesquels seraient utiles !

EDIT : Au passage, écrire un bouquin, c'est cool, il le fera sûrement quand il aura des vraies compétences dans les arts magiques. Alors les remarques désobligeantes, hein

[golgoth5]

A quand la suite du scénario ?

Ce week-end si j'ai tout saisi mais le vendredi ou le samedi ? Tôma avait l'air d'avoir compris le vendredi et moi le samedi.

Peu m'importe, juste qu'on se fixe une date et un lieu.
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Nitouche for President !

[Invité]

Perso, je préfère demain soir (vendredi donc) puisque que nous recevons à Troyes un conseiller municipal de Mexico, vice président de l'Internationale...

NdA : Dimitri est un âne !

[Deadelvis]

Depuis quand les communistes postent en invité. En plus il faut faire des maths maintenant pour faire ça ! C'est vraiment du vice. Moi, dredi soir, ça me va. C'est un bon soir pour voir PCF mourir.

[golgoth5]

On dit 21H00 au club des freaks ce soir ?

Moi ça me va (je serais peut-être un peu en retard). Au passage on se demande si ce soir c'est bon pour éviter ledit conseiller ou si c'est parce qu'il sera là samedi
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Nitouche for President !

[Deadelvis]

J'imagine bien : "oh, c'est pas de chance, monsieur le Mexicain. Vous avez fait 6000 kilomètres pour venir nous voir, mais Julien et moi, on a une partie de JdR ce soir. Prévue depuis hier, vous voyez qu'on vous lâche pas à la dernière minute."

[Cum Lubilo]

Non, non, ce n'est pas pour l'éviter... Mais ce soir, il passera une soirée tranquille chez une camarade avant d'attaquer un jour de visites, une soirée gastronomique et spectaculaire puis une journée politique.

Mais dans l'état actuel des choses, je viens d'apprendre qu'il s'est fait volé téléphone et argent et qu'il sera dans l'après midi ou fin d'après midi gare du Nord à attendre qu'on le guide vers la gare de l'Est et Troyes.

Il peut seulement nous contacter par téléphone publique et j'attends encore à cette heure qu'il me donne son horaire d'arrivée en gare du Nord...
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Avec joie!

[Stukka]

Accroche toi à ton téléphone alors.

Moi c'est ok pour ce soir (même si une nuit de 15h n'a pas encore réussi à me retaper) ; Dim, on se donne rendez vous pour y aller ensemble ?

[Deadelvis]

Comme ça, ce sale Mexicain n'aura pas envie de rester en France illégalement. En tout cas, je suis ravi de voir que mon réseau d'amis nazis marche encore. Je leur ai simplement transmis sa photo (fournie gracieusement par le site des MJS) et il s'est fait piquer ses affaires dans l'heure qui a suivi. Le viol collectif est prévu pour son trajet Paris-Troyes.

[golgoth5]

C'était un peu à l'arrache ce scénario quand même

Bah pour Ramon l'approche était hasardeuse mais comme l'avait déjà souligné Fiorenza, son invisibilité pouvait se révéler un problème insurmontable. Bref, pas dit qu'avec un plan il ne se serait pas enfui de tout manière, surtout avec l'équipe spécialement offensive qui était la notre.

Si elle a voix au chapitre Fiorenza n'est pas d'une grande aide concernant l'inquisiteur. Dans un premier temps elle pense qu'il mérite de mourir, avant de se raviser presque aussitôt pour proposer de l'enfermer afin qu'il ait une chance de méditer sur ses actes, avant de déclarer qu'elle n'a aucune légitimité pour prendre une décision de ce genre alors que les seigneurs fassent comme ils jugeront le mieux.

Enfin Morrighan, même si elle n'est pas là, pense très fort qu'il faut exécuter l'inquisiteur. Elle ne voit pas la difficulté. Tout comme le fait de confronter l'assassin à sa victime© elle a une autre solution ©. On le tue, on fait disparaître le corps (Perdo Corporem) et quelqu'un prend son apparence pour le faire voyager quelques jours dans une direction autre que celle de l'Alliance. Puis il disparaît dans la nature sans laisser de traces. Simple, efficace et imparable.
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Nitouche for President !

[Stukka]

Le passage de la prise d'apparence pour l'éloigner de l'Alliance et cacher sa mort, Clotaire larmes-de-sang y pensait lui aussi.

Faut dire qu'il aime le changement d'apparence, le bougre

[Stukka]

Au passage, suite à un petit rectificatif, les sorts qu'a copié Agrios sont :

- Retour au foyer
- Guérison des blessures
- Souffle glacé du mensonge
- Localisation certaine
- Greffe du membre tranché
- Perception de la magie résiduelle

Sinon je crois qu'il y a aussi des ouvrages à réparer...