Deadelvis

Inscrit le: 16 Nov 2005 Messages: 4703 Localisation: Laon
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Posté le: Dim 30 Déc 2007, 14:04 Sujet du message: Séance du 22 décembre 2007 |
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INS :
Les joueurs ont été convoqués de toute urgence par les services de Beleth, et ont retrouvé leur copain, et néanmoins noir, Gilbert, passé grade 2 chez le prince des cauchemars.
Celui-ci leur a indiqué que l’Aquacenter était le centre de phénomènes étranges, probablement d’origine surnaturelle : les clients entrés dans le centre n’en sont pas ressortis après. Il convenait donc de comprendre ce qui s’y passait et de calmer le ou les responsables. Apparemment, une équipe de police a été envoyée en reconnaissance et n’est pas revenue. La police a alors discrètement pris le contrôle des accès au centre.
Une fois sur place, il a fallu aux joueurs un certain temps pour entrer dans le centre, dont les accès semblaient pour la plupart bloqués par un mur noir opaque vaguement indestructible. Le mur s’étendant jusque dans les égouts, comme Vladimir a pu le constater. Après avoir observé que la Youyou était en place (6 ailés ou affiliés repérés par Marie Eléonore), les PJs sont finalement passés par un accès pour clients d’hôtel privilégiés, seul passage libre (et par lequel la police avait fait passer son équipe). Le temps passant, les média se sont mis en place (tant pis pour la discrétion).
Dans le centre, l’horreur : des gens en train de s’amuser joyeusement dans la flotte, comme si de rien n’était. Et par les fenêtres, la mer. Au lieu des rues de Paris. Et plus de sortie. L’endroit, relativement paradisiaque, s’est toutefois révélé bloqué dans une sorte de boucle temporelle, les scènes entre 10h30 et 11h semblant se répéter à l’infini.
Les PJs ont donc commencé leurs investigations et ont vite repéré 3 anges, qui ont proposé une trêve aux démons, le temps de démêler ce bordel : une Janus, un Jordi et un Jean, bègue certes, mais grade 3. Les anges racontent avoir été envoyés par leur hiérarchie pour retrouver Flipper, un gradé de Blandine (et Jordi) passé renégat (il a cartonné son supérieur). Les anges ont choisi une approche prudente : observer longtemps avant d’agir.
Comme les PJs sont des démons confiants par essence, Pai Tsé Chan a décidé de refaire les mêmes observations, Vladimir a décidé d’essayer de casser des trucs, voire des gens, Marie Eléonore de s’amuser (et de se foutre de la gueule du Jean encore et encore) et Mourouf d’être ridicule. Par moments, ils ont de plus caressé l’idée de cartonner les youyous, mais au final, ils ont renoncé, par lâcheté.
Et c’est bête à dire, mais Vladimir est finalement celui qui a le mieux compris comment foutre le bordel dans la marche de Flipper (encore que Marie Eléonore avec ses perversions et son mauvais esprit a contribué au bordel ambiant).
Bref, Flipper décidément énervé par les conneries des joueurs a transcrit cela sur sa marche, dont l’ambiance est devenue progressivement de plus en plus pourrie. Jusqu’à tourner au carrément dangereux : requins, plus d’endroit au sec, pieuvres, plus d’air pour respirer. Les bourrins comme Vladimir (qui en plus dispose d’anaérobiose) s’en sont bien sortis et ont pu cartonner allègrement les monstres envoyés par Flipper.
Ce qui a amené Flipper, sous la forme d’un Jacques-Yves Cousteau de 20 mètres de haut foncièrement hostile. Les PJs ont tenté d’invoquer leur supérieur respectif, certains sans succès (Marie Eléonore), d’autres avec (Pai Tsé Chan). Autant dire qu’entre les ondes de choc de Vladimir et Ouikka himself, Flipper est vite retourné au paradis, libérant les joueurs et les humains de sa marche. Marie Eléonore s’est barrée toute énervée d’avoir failli mourir, les PJs n’ont pas trop attendu de se faire cartonner par les flics angéliques et les humains sont rentrés chez eux sans pouvoir expliquer pourquoi il manquait plus de 24 heures à leur journée. CE qui a été corrigé par les services de Blandine à terme (le tout étant officiellement une prise d’otages au final).
Dans leur rapport, Marie Eléonore et un autre joueur (qui ?) ont parlé des anges, les autres non. Et le groupe a eu la joie de se voir gratifier d’une normale : problème réglé, mais pas assez rapidement pour que l’affaire n’ait pas tenu en haleine la France entière. |
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