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[Deadelvis]

... mais jouée il y a quoi un mois, plus ?

Mieux vaut tard que très tard comme on dit.

Résumé de la partie de MV :

Les joueurs sont contactés par Notre Dame le 17 octobre et doivent se rendre à l’aumônerie d’Aubervilliers, bourgade parisienne. A l’aumônerie, leur contact est le père André, ange de Daniel (probablement).

La mission, si c’en est une, se fait sur la demande des services de Christophe. Un Inspecteur de l’Education Nationale biclassé Youyou a remarqué un dessin d’enfant particulier alors qu’il était en visite dans une école de la ville. Le dessin, que le Père André montre aux joueurs représente deux bonhommes : un entièrement doré, une épée à la main, un autre rouge, entouré de flammes et qui crache du feu sur le doré. Le dessin a été réalisé par Christophe Rodier, un élève de CE2 de 8 ans. Une enquête pour Christophe sur un gamin qui s’appelle Christophe, c’est compliqué. Comme le souligne le Père André, ce n’est peut-être rien, mais vérifiez et faites selon la situation.

Le groupe s’est donc rendu à l’école Jean Jaurès d’Aubervilliers et y a fait du repérage. Discussion avec la directrice (sous couvert d’enquête d’assistante sociale), Annie Courtoing, et la prof du gamin, Justine Michelet. Celle-ci a fait visiter la classe à Polochon. Christophe Rodier est un gamin gentil, discret, peu imaginatif et qui vit avec sa grand-mère depuis que ses parents sont morts.

Une filature de Mère Grand et du gamin à la sortie de l’école a conduit le groupe dans l’impasse de la Voie Verte, un endroit qui porte mal son nom. Impasse bordée du mur d’une usine d’un côté, de quelques pavillons qui ont connu des jours meilleurs de l’autre, la ruelle est terminée par un bâtiment plus moderne de trois étages.
Polochon et un second joueur se sont introduit chez Mère Grand en se faisant passer pour des membres de l’Education Nationale (il y a aussi eu une opération slip noir chez la vieille mais je ne sais plus quand). La Grand-mère semble être une femme bien vieux jeu mais a priori assez peu remarquable (en bien ou en mal) qui élève son petit fils du mieux qu’elle peut. Interrogé à part dans sa chambre, Christophe chouine et avoue qu’il a vu un rougeaud cracher des flammes sur un homme, qui est devenu doré, a fait apparaître une épée, puis est disparu dans le feu. L’événement s’est passé devant la maison, et la grand-mère lui a interdit d’en parler de peur qu’on ne la prenne pour une dingue et qu’on ne les sépare. Au moment de partir, le gamin remet une sacoche qu’il a ramassée sur les lieux du drame, juste après que le rougeaud soit parti avec la moto de l’autre. La sacoche contient les papiers d’identité d’un certain Julien Lerse, un passeport visé du Sénégal, une pochette pleine d’articles (sur le Sénégal), du papier à en-tête des journaux « la Vie » et « Christ magazine ». L’adresse de ce dernier est au 10 impasse de la voie verte, comme les joueurs l’apprennent en menant l’enquête. La fouille chez la vieille a révélé qu’elle s’était équipée en hi-fi d’avant la guerre, qu’elle lisait la bible et mettait un crucifix au dessus de son lit et de celui du gosse et qu’elle ne cachait pas de cadavre ou d’arme dans ses placards (un peu de thune dans une caissette oui).

Dans les locaux de Christ magazine, rencontre avec Jean Louis, vigile de l’immeuble/squatteur, qui dragouille comme il peut Polochon et parle des membres de l’équipe de journaleux : Claire Lesdoines, identifiée aussitôt comme une grade 2 ou 3 de Blandine par un Michaël métagameur (elle est de grade 2 après vérif auprès de ND). Elle est fondatrice et rédactrice en chef du magazine orienté foi, actualité, humanitaire et art. Sonia Rivers, commerciale du mag, Marie Louise Davou, standardiste, Jean Rozetti, journaleux, Damien Roux, maquettiste.

Le groupe s’est aussi rendu au magazine « La Vie et y ont parlé avec son rédacteur en chef, Thibault Leduc. Le magazine paraît un peu plus intégriste que celui tenu par Claire Lesdoines, mais les joueurs n’ont pas eu le temps d’explorer trop cette piste.

Enfin, à un moment ou un autre, le groupe s’est rendu chez Julien Lerse (identifié comme un ange de Dom par Notre Dame, ange qui ne répond pas si on tente de le joindre). Un petit appart meublé avec goût, rempli de livres d’économie et d’histoire. Deux éléments intéressants : un mac avec les articles de Lerse et un agenda avec deux rendez-vous notés à la page du 14 octobre (date de l’incident d’après la grand-mère), un à 16h30 à « la vie », un à 18h30 à « Christ mag ».


Et on avait dû en rester là.




EDIT : le INS suivra un de ces 4 (je suis en vraies vacances, ça devrait aller). Et la fiche d'Estelle est en cours de rédac.

[golgoth5]

Presque, Polochon avait parlé avec cette greluche (enfin ça c'est devenu plus évident depuis) de Claire pour l'avertir de la disparition de son pigiste, cartonné par un démon, probablement de Bélial.

Enfin... c'est un ange alors Polochon est patiente et miséricordieuse, même si elle a pas inventé le fil à couper l'eau chaude Claire. Si elle couche ça peut compenser.
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Nitouche for President !

[Deadelvis]

C'est pas une greluche. Elle est très space, très ailleurs, mais dans son domaine, elle sait plein de trucs. Hors de ça effectivement, c'est un peu moins vrai.

[Deadelvis]

Résumé un peu flou de la suite, ma mémoire étant ce qu’elle est :


Le groupe a repris son investigation en séchant un peu. Jérôme était persuadé d’avoir eu une idée de piste la dernière fois mais rien n’avait été noté. Le Meujeu rappelle que les gens semblaient désireux d’aller faire du slip noir au magazine La vie.

Le groupe débat un peu du mobile du meurtre : le Sénégal, une mauvaise rencontre à La vie ou à Christ mag...
Et puis finalement, les gens décident de reprendre la piste de Christ mag et va donc revoir Jean Louis, le squatteur/vigile un peu beauf mais sympa des locaux. Polochon l’invite à demeure, non sans avoir humilié Angelopoulos avant (« Qui lui, non c’est pas un ami, t’as vu sa tête ? »). A domicile, elle renverse mine de rien de la flotte sur Jean Louis, flotte préalablement bénie. Ça ne loupe pas, Jean Louis répond par une gerbe de feu qui échoue sur les défenses de Polochon mais ne manque pas de foutre le feu à un fauteuil et de roussir une commode. Jean Louis retourne en Enfer peu après, sans avoir dit qui il servait.

Le groupe tourne donc un peu en rond, ne sachant pas pourquoi Jean Louis a fait ce qu’il a fait (si c’est bien lui) et après de longues hésitations, s’en prend à Rozetti (il me semble qu’une rencontre à La vie les a aiguillé sur la voie de Rozetti, ami de Lerse, mais les joueurs pourront confirmer ou non). Un charme réussi plus tard (j’ai pourtant pris le pli de toujours décaler histoire de réussir les défenses correctement, mais ce soir là, j’ai cumulé les jets pourris), l’interrogatoire commence. Rozetti est en fait possédé depuis quatre mois par un démon de Malphas de grade 1. Ravi de se retrouver infiltré dans un magazine chrétien, le Malphas a vite compris que Claire Lesdoines est une ange, alors que elle n’a rien capté (c’est vrai qu’elle a un peu la tête dans les nuages en permanence). Il a donc profité de sa proximité pour chopper ici et là les noms et adresses de quelques anges en contact avec la Blandine. Anges dessoudés par un commando mis à son service pour l’occasion. Le plan a été éventé quand Lerse est rentré du Sénégal et est venu taper la discute avec son copain Rozetti. Le Malphas s’est cru grillé (les PJs n’ont pas eu le temps de l’apprendre mais son incarnation s’est mal passée : il n’avait accès qu’à des fragments épars de la mémoire de son hôte, chose que vous pouviez comprendre en venant discuter au magazine avec le personnel et Rozetti himself) et a envoyé Jean Louis faire le ménage, Jean Louis qui a été embauché à sa demande au magazine (pour faire une bonne action envers un malheureux a-t-il dit à Claire). Jean Louis aurait pu être plus discret, mais il avait envie d’une mousse au bar du coin et l’impasse lui a paru un coin correct pour faire son boulot. Il a ensuite pris la moto, qu’il a planquée avant de la jeter dans la Seine de nuit. Rozetti est renvoyé en enfer, après avoir donné rendez-vous à son commando au lieu indiqué par les PJs (étant toujours sous le charme).

Le groupe tend donc une embuscade au commando, composé d’une Baal de grade 2 et d’un Crocell et d’un Bélial de grade 1. L’embuscade dans une des planques qu’un PJ a, une baraque de chantier me semble-t-il, ne laisse guère de chance au commando, qui un round de surprise plus tard est ratiboisé. Sauf le Crocell qui se rend et propose de négocier, mais est abattu comme un chien quand même parce que non, des PJs ça ne négocie pas. Et le groupe n’a pas trop chargé Claire je crois, ne s’attirant pas les bonnes grâces de Dom, mais pas les foudres de Blandine non plus.


-Qu’est-ce que ça pense ?

-Deux résumés, plus qu’un.

[golgoth5]

En fait c'était dans des locaux associatifs que le traquenard s'est déroulé.

Sinon Claire n'a effectivement pas été chargée, rapport au fait que Polochon n'est pas méchante et qu'en plus elle est grade 1 de Blandine...
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Nitouche for President !

[Deadelvis]

Et grade 3 de plein d'autres archanges et princes démons... Ou alors mythomane.

[golgoth5]

Warning ! Spoiler !


Il ne faut pas le dire mais c'est parce que Fibrustulette et Polochon sont en fait une seule et même personne...
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[Deadelvis]

J'en étais sûr!


Non, je déconne.