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[Deadelvis]

Scénario en une séance pas trop longue :

Un an a passé après les derniers événements. Le collier (probable source du problème lors du dernier scénario) n'en est pas à son premier coup. Appremment, en 1245, d'après Bellaquin et la description du bijou, le même collier avait déjà été au centre d'une affaire de double meurtre. Avant de disparaître pour 35 ans...


Au printemps 1281, un groupe de 5 moines débarque à l'Alliance, flanqué de 3 paysans de Vésay, d'un vague homme d'armes et d'un architecte, alors que Soledad, Eudes et PCF sont à Bellaquin en train de s'affairer ou de diplomater. Le Conseil formé par Morrighan, Albeyrich, Estelle et Bartholomé (Armand était malade) décide d'accorder l'hospitalité aux moines pour une nuit. Ceux-ci devant reprendre la route le lendemain vers le lieu où ils construiront un prieuré (à un peu plus d'une journée de marche de l'Alliance, soit bien trop près selon Albeyrich).

Les moines, plutôt pauvres et pas de grands intellectuels, ne se sont pas montrés désagréables, à l'exception d'un d'entre eux, Théobalt, qui a ouvertement critiqué les moeurs païennes de Morrighan (il faut dire que celle-ci a du mal à cacher son éducation non chrétienne). L'enquête de Théobalt s'est toutefois nettement calmée quand ses questions ont révélé que vivait au sein de l'Alliance le frère de l'évêque (PCF). Le moine un rien intransigeant a dû juger qu'il était plus sage de ne pas se fâcher avec le mécène du prieuré.
Estelle et Morrighan ont rendu visite aux moines lors de leur court séjour, ainsi qu'Ubertin, tandis qu'Albeyrich et Bartholomé se sont abstenus (le premier faisant preuve d'une certaine hostilité vis à vis des projets des moines).

Le lendemain matin, la cagnotte des moines a disparu, en même temps que la relique de Saint Marcellus qu'ils transportaient (la main momifiée d'un centurion romain martyrisé pour désobéïssance - il avait refusé de combattre -) et qu'un des paysans qui les accompagnaient. Les joueurs décident donc de traquer le voleur. Ils suivent sa piste facilement jusqu'à Vésay (où il est décrit comme un type simple pas bien méchant), puis jusqu'à Pleusy, village à une bonne journée de marche de l'alliance.

Là, l'homme semble avoir rejoint 3 malfrats peu recommandables qui ont élu domicile dans le village il y a quelques jours (mais n'y ont pas causé de troubles). Espionnage et enquête permettent de constater que les 3 malfrats ont en fait dépossédé Gérard (le voleur) de son butin. Les malfrats se débarassent de la relique près d'un arbre, les joueurs la récupèrent.
La nuit venue, le groupe de PJs (Nitouche, Ardent et son chien, Perrigue, Alban, un cavalier anonyme) décident de surprendre les malfrats. Ceux-ci dorment dans une grande demeure, où ils ont passé la nuit à boire. Les joueurs ont l'aide des villageois (après un brin de diplomatie de Nitouche auprès d'eux). Les malfrats sont aisément désarmés et chassés du village sans armes ni affaires.

Gérard est quant à lui capturé. Il avour le vol après quelques remontrades. Une très belle femme prénommée Isolde est venue à Vésay quelques jours auparavant et l'a séduit (alors que lui-même n'est pas spécialement attirant). Après avoir couché avec lui, elle lui a expliqué que des moines allaient venir, moines qui avaient volé la relique d'un saint à la famille d'Isolde. Celle-ci obtint alors facilement des promesses d'aide de Gérard. Manque de bol, elle devait le retrouver à l'auberge, mais ne s'y est jamais présentée et Gérard y a été alpagué par les malfrats. Ceux-ci lui ont demandé ce qu'il faisait là et lui ont pris ses affaires juste après.

Gérard a donc été ramené avec l'argent et la relique aux moines. Si Gérard leur est remis, frère Matthieu, le chef de la petite congrégation lui pardonnera en échange de travail gratuit pendant la construction du prieuré.

Renseignements pris à Vésay, Isolde est bien passée au village, où elle n'est restée que 24 heures. Elle a toutefois mis ce temps à contribution et a probablement couché avec plusieurs hommes lors de son séjour. Gérard étant probablement le dernier avant son départ.

[golgoth5]

De mon côté quelques menues mises à jour sur le site.

Sinon je précise pour Soledad qu'au printemps 1245 c'était un marchand de Foix, dont le corps avait été retrouvé poignardé et flottant dans l'Ariège par la Troupe au retour de Toulouse. Aucune enquête n'avait suivi.

Les quelques investigations menées par Bellaquin ont permis d'apprendre qu'en 1245 un second marchand de Foix avait été retrouvé mort à son domicile, poignardé sauvagement. C'est au domicile de celui-ci qu'un pendentif représentant un serpent se mordant la queue avait été trouvé. L'information a été retrouvée dans des archives ecclésiastiques. Depuis le pendentif se trouve Dieu sait où et le mystère de ces meurtres n'a jamais été élucidé.
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Nitouche for President !

[Deadelvis]

Ça pue, des meurtres similaires à 35 ans de distance. Un sérial killer moyen-âgeux doté d'une grande longévité ?

[Deadelvis]

Ah oui, au fait : Eudes et Soledad se sont montrés prolifiques lors de l'année 1280 et la bibliothèque s'est un peu aggrandie. Un livre Vim à 8 et deux livres Aquam et Auram à 3 (c'est pas beaucoup mais ça évite une dépense de virtus et ça représente un gain sans risque) se sont donc ajoutés à vos rayonnages.

Merci qui ?

[Stukka]

A son retour, Eudes est quand même un peu sur les nerfs, puisqu'apprendre qu'Isolde continue de rôder dans le secteur, ça l'énerve un peu. Et surtout, c'est un peu dangereux...