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[golgoth5]

Pour plus de lisibilité je reposte les résumés précédents :

L'été 1282 a été marqué par des pluies orageuses à tendance diluvienne mais la situation s'est quelque peu calmée en ce début d'automne. Trois paysans de Radon se sont présentés aux portes de l'Alliance au crépuscule. Ils étaient ennuyés car un démon a été capturé au village mais le curé ne semblait pas trop savoir comment s'en dépatouiller. La description qui a été donnée du démon a conduit le Conseil à penser qu'il pourrait en fait s'agir d'un mage hermétique.

De fait une petite Troupe s'est rendue à Radon pour y récupérer le démon qui s'est révélé être Rasta Alain, de l'Alliance de Lariandre. Sur le chemin du retour celui-ci a conté difficilement son histoire tant il commence à sucrer les fraises.
Apparemment des créatures qui ressemblent à des spectres hanteraient Lariandre. Cela remonterait à plusieurs années et la situation se serait aggravée au fil du temps, passant de présences inquiétantes à des manifestations quasi physiques. La Troupe en a d'ailleurs été témoin en 1275 à l'occasion des jeux féériques.
La situation s'est aggravée au point que les spectres se sont déchainés dans l'Alliance quelques jours auparavant, semant désordre et désolation. Restaralin a pris la fuite comme nombre de servants et ne sait ce qu'il est advenu de ses consortis et de la situation à Lariandre. Il a quitté un Nicolaï et un Galant cloitrés dans leur sanctum à la recherche désespérée d'une solution, une Erythrée elle-même désespérée et déprimée, un Evrard ajoutant au chaos ambient et un Hérios parti quelques semaines plus tôt en visite à Bellaquin pour prendre ses distances. Rastaralin est pessimiste quant à la survie de ses consortis restés sur place et marqué par les événements.

La Troupe s'est rendue à Bellaquin pour prévenir de la situation. Elle en est revenue avec Hérios, inquiet pour son Alliance et s'apprête à se rendre à Lariandre pour juger de la situation.

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Une équipée Tarlouze / Herbam (PCF, Armand et Eudes) s'est rendue à Lariandre pour découvrir une forêt de Sadisrel devenue brumeuse, sombre et pleine d'arbres morts et difformes. Sans compter l'impression très nette d'une présence et que la brume est peuplée de spectres.

Le voyage jusque là s'était bien déroulé, en compagnie de Rasta Alain et d'Hérios et en dépit de la disparition -un temps mystérieuse- d'un bijou de PCF. Jusqu'à ce que soit surprise une curieuse créature, probablement féérique et peut-être bien Charpardeur, en train d'essayer de s'approprier un autre bijou de PCF.

La Turbula était loin d'être à l'aise dans les bois et PCF, assailli par une racine, s'éventrait sur une branche morte. A partir de là c'est la panique parmi les servants, entretenue par l'apparition d'un homme dénudé et complètement hystérique, et PCF est évacué en catastrophe. Au moment de quitter les bois certains aperçoivent Nicolaï.
Une fois PCF pris en charge la Troupe s'aventure de nouveau dans les bois et atteint cette fois Lariandre. Non sans avoir aperçu fugitivement Nicolaï de nouveau et un spectre plus entreprenant. Elle est accueilllie dans l'Alliance par un homme qui vient de se pendre sous ses yeux.

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L'ambiance oppressante ne se dément pas et la Troupe est tendue, les servants proches du point de rupture.
Le pendu se décroche soudainement et tombe au sol. Eudes va se rendre compte et constate avec horreur / stupéfaction, que le pendu n'est autre que lui-même. Et soudain l'Enfer se déchaîne ; une incantation hermétique se fait entendre puis un vent violent se soulève, chassant les volutes de brume et plaquant au sol une bonne partie de la Troupe. L'espace dégagé dévoile un Evrard hirsute qui enchaine un nouveau sort et le vent se double de cisaillements qui infligent des coupures bénignes mais douloureuses et lacèrent les vêtements de chacun. Armand riposte avec sa puissante magie Herbam mais les brumes se reforment sans laisser le temps d'entrevoir le résultat de son sort. Un servant s'élance dans les brumes pour voir ce qu'il est advenu d'Evrard mais ne trouve personne, si ce n'est un spectre qui vient l'enlacer et qui provoque son évanouissement de terreur.
Le reste de la Troupe rejoint le servant, constate son évanouissement et la présence de sang, laissant à supposer que l'attaque d'Armand a peut-être porté. La décision est prise d'aller trouver refuge dans le sanctum d'Hérios, même si la situation semble s'être quelque peu calmée. Un nouveau spectre vient surprendre un servant (Alban ?) et Nitouche dans leur ascension pour le sanctum d'Hérios mais sans dommage. Après s'être remise de ses émotions la fine équipe s'aventure jusqu'au sanctum d'Erythrée et trouve porte close. Une fois cette dernière enfoncée, puis une autre pulvérisée à grand renfort de puissante magie Herbam, Armand est agressé par Erythrée qui lui projette un mystérieux produit au visage et dans les yeux (qui se révélera être en fait du sel).
Erythrée est complètement paniquée mais est finalement maîtrisée et semble reprendre quelque peu ses esprits (?). Elle est laissée seule dans son sanctum tandis que la Troupe se rend au sanctum de Nicolaï. Celui-ci est ouvert aussi la Troupe s'aventure-t-elle à l'intérieur quand Albeyrich remarque Charpardeur qui se sauve avec des objets volés à Armand.
S'ensuit une longue discussion avec Charpardeur (et une tentative avortée d'agression magique celui-ci passant au travers de la gangue de glace dans lequel il s'est retrouvé emprisonné). Après une juste rétribution ce dernier explique plus ou moins que le laboratoire de Nicolaï contient une porte vers un autre lieu, mais qu'il ne faut surtout pas y aller car nul ne peut en sortir (sauf lui). Qu'il s'agit du domaine du Tyran et que celui-ci aime bien faire subir moultes sévices à ses prisonniers - sans parler de ce qu'il inflige aux femmes -, que les gens de Lariandre s'y trouvent captifs. Charpardeur explique que c'est là dont il est venu lorsque Nicolaï a ouvert la porte. Quand les mages parlent de détruire la porte Charpardeur affirme confusément que celle-ci s'étend désormais au-delà de son support initial, un miroir, et que détruire ce dernier ne changerait rien. C'est ce qu'il a compris des dires de Nicolaï (qui se trouve de l'autre côté).
Armand tente dans un premier temps de s'y aventurer mais sa parma magica fait qu'il ne parvient à franchir le portail. La Troupe hésite alors entre repartir à Bellaquin, explorer l'autre côté du miroir ou se séparer en deux groupes pour faire les deux à la fois. C'est cette dernière solution qui est retenue et le scénario s'est terminé tandis qu'Eudes (et Nitouche pour ne pas laisser ce dernier sans défense, et pour d'autres motifs moins avouables) venait de franchir le seuil, disparaissant progressivement aux yeux du reste de la Troupe et lui-même se retrouvant dans le même laboratoire mais le reste de la Troupe apparaissant sous la forme d'ombres indisctinctes.
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Nitouche for President !

[Deadelvis]

C'est Louis qui a été surpis avec nitouche par le second spectre. Et Louis, il trouve que les mages sont fous de disparaître dans un miroir dont on ne revient pas. Et Nitouche confirme en en accompagnant un qu'elle est folle aussi (mais ça, venant d'une femme qui se bat comme un homme ce n'est guère surprenant).