Deadelvis

Inscrit le: 16 Nov 2005 Messages: 4703 Localisation: Laon
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Posté le: Dim 06 Juil 2008, 18:10 Sujet du message: Séance parlementaire extraordinaire avec J-F Coppé |
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Une équipe de vainqueurs est contactée par un grade 2 (Gilbert de Morax ?) dans un bar. La mission, si vous l’acceptez : chaperonner une démone de Scox qui craint d’être la cible d’anges de Daniel. Devant la mauvaise volonté de certains membres du groupe, le contact explique que la Scox, Léa Léotard est la chouchoute de quelqu’un d’assez haut placé (pas assez haut pour envoyer mieux que les PJs ceci dit) et que la mission, si elle n’est pas top importante est néanmoins officielle et permettra aux joueurs de se faire des contacts utiles s’ils jouent bien le jeu. L’équipe réunie est composée de Marie Eléonore de Quatremer, grade 7 de Scox, de M. Maréchal (joué par Julien et grade 0 de Caym je crois, celui-ci ayant rangé temporairement son grade 1 d’Asmodée et petit copain de Mouss Diouf), de Jean François Coppé, grade 0 de euh ? (veuillez compléter le vide) et de Pei Tsé Chan, nouveau démon de Jérôme (on se souvient d’Andrass mais je crois que Jérôme ne voulait plus le jouer : trop de lose tue la lose). Se puisse-t-il que Matthieu ait joué ? J’ai en effet un mystérieux Ma dans ma liste de joueurs, qui jouait un dénommé Marchand. Charge aux gradés de baby-sitter les petits nouveaux.
Les PJs doivent donc se rendre, à leurs frais, à Londres, plus exactement au forum of paranormal research ans studies », qui se tient du côté du quartier de Camden et est une sorte de Mecque des philosophies New Age, de la construction de soi, de l’arnaque et des Trekkies. Léa Léotard y joue les médiums de luxe, la démone de Scox étant connue dans le milieu pour sa voyance instantanée qui voit le passé, le présent, l’avenir, ramène le mari ou fait disparaître sa quéquette (au choix). L’entrée sur le forum est payante, comme il se doit et les PJs commencent à en avoir marre de raquer avant même d’avoir rencontré la merveilleuse Léa.
Celle-ci tient un stand où elle vend des colifichets pas chers à faire, chers à acheter et où elle prend ses rendez-vous pour de coûteuses séances de voyance individuelle, séances qui ont lieu le matin, d’après les panneaux (et pour lesquelles elle use de ses pouvoirs mentaux, dons qui lui ont permis de se faire une place en or dans le milieu londonien). Le premier contact est chaleureux : véritable double de Marie Eléonore niveau sympathie, la dite Léa se contente de remarquer « qu’il a fallu le temps » et invite les PJs à se mettre au boulot et à la protéger.
Renseignements pris, la menace semble très floue et indistincte : Mlle Léotard aurait entendu des skins dire, en anglais, qu’ils fallait casser la tête à tous ces weirdoes. Et… et c’est tout. Rien de plus, que dalle, nada. Mais la miss a des amis qui sont puissants voyez-vous (ce qu’elle ne manquera pas de rappeler 15 fois au groupe) et elle protège son business, d’autant que qui dit skins, dit Daniel. Les joueurs se répartissent donc la tâche de la surveillance : Jean François Coppé prend l’initiative d’aller jeter un coup d’œil sur les skins (et tente de chouraver un portefeuille à l’un de ces charmants jeunes hommes, se fait capter et doit la sauvegarde de son intégrité physique à l’intervention d’un bobby, qui fatalement, a tendance à plutôt croire un homme en costard cravate qu’une bande de jeunes à moitié saouls. Préjugés, quand vous nous tenez). Le reste du groupe prend son mal en patience et surveille les allées et venues autour du stand de Léa, surveillance qui, bien évidemment, ne donne rien.
Arrive alors une femme un rien paniquée, une cliente habituelle de Léa, qui se fait appeler Irma. Léa accepte de la recevoir en urgence, demande aux joueurs de surveiller son stand pendant qu’elle consulte. Les PJs refusent, elle range donc son stand non sans prendre note de la mauvaise volonté incroyable de ces connards et de se promettre qu’elle les fera chier en retour. Le Caym prend l’apparence d’une souris et se faufile dans la salle de consultation pour espionner, Marie Eléonore espionne aussi, grâce à son portable il me semble.
Irma a un problème : un peu dépressive, la dame vit dans une pension pour Français expatriés à Londres et elle se fait appeler Irma par ses amis parce qu’elle pratique un peu la voyance en dilettante. Oh, rien de sérieux et pas pour l’argent (elle est riche) mais pour s’amuser. Or récemment, Irma a fait 4 prédictions, datées et toutes se sont concrétisées. Irma a donc peur. Et demande de l’aide à sa voyante attitrée.
Léa demande donc aux PJs de dépatouiller cette histoire un peu louche. Ceux-ci, continuant la saine relation mise en place dès le départ, refusent, arguant que leur mission consiste à protéger Léa, pas autre chose. Léa s’énerve, n’obtient pas gain de cause en usant de promesses et de menaces et finit par appeler son contact, qui dégage les PJs de leur première mission et leur assigne une nouvelle mission : enquêter sur les prédictions de la dénommée Irma. Léa est ravie de voir qu’elle peut faire faire ce qu’elle veut aux PJs mais ne sait pas qu’en renonçant à sa protection, elle a signé son arrêt de mort. Marie Eléonore prend en effet son téléphone et demande à la plus bourrine de ses familiers de venir assassiner Léa sur le pas de sa porte, d’un bon coup de fusil à pompes dans la gueule. Léa est grade 1 de Scox spécialisée dans les pouvoirs mentaux, autant dire qu’elle est parfaitement de taille à lutter contre un fusil à pompe magique et la belle rouquine plope rapidement.
Pendant ce temps, les PJs enquêtent un peu à la Hartford House, lieu de résidence de Mme Irma, en se faisant passer pour des assistants de Léa. Les prédictions d’Irma ont été faites en présence de deux autres pensionnaires (Mme de Landornay et Pierre Melun) et d’une infirmière (Sally Fields). Irma a prédit : le suicide d’une nouvelle arrivée pour le 12 (Marie Hélène de Fontenay), la mort d’une vieille (Germaine Durtil) le 23, une visite de sa famille à Pierre Melun et l’arrivée d’un beau blond dans la vie de Mme de Landornay.
Les petites prédictions ont été faites pour faire plaisir à ses deux amis. Les deux plus importantes ont été basées sur le fait que la nouvelle patiente était très dépressive et sur le fait que tout le monde détestait la mégère Durtil (et que parler de sa mort a donc mis du baume au cœur de l’assistance).
Le 12, Marie Hélène se jette par la fenêtre. Le 23, Mme Durtil est retrouvée morte dans sa chambre, transpercée de multiples coups de fourchettes (d’après le médecin légiste). La direction de Hartford a réussi à étouffer l’affaire, mais la police piétine. Le suicide paraît clair, mais aucune piste pour le meurtre.
La nièce de M. Melun est venue lui rendre visite et Mme de Landornay raconte que la nuit, un homme blond lui rend visite mais Mme de Landornay raconte souvent n’importe quoi.
Parler aux autres pensionnaires ne permet pas aux PJs d’apprendre grand-chose : l’endroit est calme et fréquenté par des gens friqués et de bonne compagnie. Le personnel est attentif à ses riches clients et avant ces tristes événements, l’endroit était on ne peut plus paisible. Les PJs ont aussi enquêté auprès des services de police locaux, du personnel mais n’ont pas vu tout le monde et ont eu du mal à avancer. Jean François Coppé a tout de même reçu un coup de fil étrange, anonyme et vaguement menaçant mais sans pouvoir dire qui avait fait le coup.
Jusqu’à ce que Marie Eléonore trouve que « y’en a marre, fin de la subtilité » et aille charmer la directrice de la pension, Lucie Steel, comme ça, de but en blanc, dans le plus pur style du « bon, maintenant tu vas parler conasse ! ». Et comme, ce soir là, le MJ a fait des jets pourris toute la partie, le charme est passé malgré les chances raisonnables de la cible. Or, il se trouve que Lucie Steel était l’une des deux responsables de ce mic-mac. Lucie est une démone, baronne des psychopathes (grade 3 d’Abalam) et Lucie est amoureuse. De Louis Delarisse, le médecin de la pension, qui est accessoirement un renégat de chez Blandine, le genre de renégat de gros grade avant sa désertion. Le couple file un amour parfait mais aime bien s’amuser aux dépends de gens un peu paumés, d’où la pension, planque qui n’est pas la première d’une série d’endroits où le couple s’amuse un temps avant de passer à autre chose. Or, le duo commençait à trouver les humains un peu en dessous de leurs capacités Ils ont donc décidé de s’attaquer à alignés et ont, pour ce faire, fait chanter une dénommée Léa Léotard, qui s’est arrangé pour trouver une équipe de proies avec lesquelles s’amuser. Problème, le groupe choisi, en prime de faire preuve de mauvaise volonté et de butter Léa, refuse obstinément de venir visiter la pension, à part à un ou deux. Et le couple ne peut donc pas s’amuser. Bouh.
Marie Eléonore se barre avant que la baronne des psychopathes ne reprenne ses esprits et le groupe appelle sa hiérarchie afin de savoir quoi faire. Celle-ci appelle à son tour sa hiérarchie, et ainsi de suite. Quelques heures plus tard, Abalam reçoit un appel signalant qu’une de ses baronnes favorites (celle qui baise un ange méchant et dingo) a des problèmes. Il appelle donc ses subordonnés, qui appellent leur subordonnés et ainsi de suite jusqu’au PJs : consigne est donnée de laisser tranquille le couple et d’abandonner le terrain. Lucie et Louis, eux reçoivent pour consigne de se barrer sans laisser d’adresse.
Les PJs reçoivent une récompense des services de Kobal (à qui Abalam a raconté une bonne blague, celle du fou qui repeint une échelle et doit s’accrocher au plafond parce qu’un autre fou retire le pinceau ; Kobal l'a remercié en lui rendant un service sans comprendre de quoi il s'agissait). Récompense pour ne pas avoir massacré la gentille Lucie, qui elle n’aurait probablement pas tué les PJs si ceux-ci étaient venus en masse. Probablement pas. Le groupe n’est de surcroît pas blâmé pour la mort de Léa, qui avait fait annulé sa protection la veille de son assassinat. Et l’enquête n’a rien donné, probablement un coup des youyous. Léa attendra sa nouvelle heure de gloire en Enfer.
Désolé pour l'attente, ma seule excuse est que je suis paresseux. Ce qui, je trouve, est une bonne excuse. |
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