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[Deadelvis]

Séance du 16 août 2008


Les PJs : Gabrielle de Dominique, jouée par Michaël, Adezaniel de Guy, joué par Julien, Arielle de Laurent, jouée par Jérôme et Angelica de Georges, jouée par Ghislain.


Le groupe est convoqué à Notre Dame, dans les services de Laurent et doit recevoir sa mission de Cadaziel, alias Jean-Pierre Leduc. C’est donc au milieu d’une collection d’épées que le viril et un rien abruti Cadaziel explique aux joueurs quoi faire.

Le Pacific Princess, bateau d’entraînement pour soldats de Dieu, a disparu alors qu’il mouillait du côté de St Brieuc. L’équipage du bateau, une ange de Novalis et six soldats de Dieu au service d’archanges assez bourrins, n’a plus donné signe de vie depuis une semaine. Sylvine Lagache, l’ange, était chargée de former les soldats à la plongée sous marine et en profitait pour faire des recherches sur les conséquences à long terme du naufrage de Amoco Cadiz, pour le compte de son archange.

Les joueurs ont donc demandé la permission de minuit à leurs parents et ont pris le train pour St Brieuc. Sur place, après avoir trouvé un point de chute, le groupe s’est séparé pour couvrir plus de terrain. Une enquête auprès de la capitainerie a permis d’apprendre que le Pacific Princess était une goélette à deux mâts rénovée et suffisamment splendide pour faire envie à tous les marins du coin. Sylvine et son équipage étaient connus (surtout Sylvine) pour être des gens très bien, très calmes. Sylvine vivait sur son bateau et personne n’avait jamais eu à se plaindre d’une capitaine qui menait son équipage sans souci. Un tour dans une des boutiques du port a permis d’apprendre à peu près la même chose mais Gabrielle a pu s’y procurer un ciré rouge du plus bel effet. Là encore, Sylvine a été décrite comme une demoiselle attachante et très polie.
Un passage par la Moule Marinière, le rade ou descendent les marins de retour de pêche. Là les joueurs apprennent que le groupe fréquentait le restaurant, buvaient peu d’alcool, ne faisaient jamais de problèmes, étaient plutôt agréables et se rendaient du côté de Paimpol et de l’île de Bréhat pour leurs recherches.



Les joueurs ont décidé de se rendre ensuite à Paimpol, avec pour objectif suivant Bréhat. Sur place, les joueurs ont visité la capitainerie, recherché en vain le Pacific Princess en essayant d’obtenir l’info par les sites de la Marine et sont entré, sans effraction, dans l’aquarium pourtant fermé (quand le groupe ne contient pas de Janus, un PJ a passe muraille pour compenser). L’aquarium, que les PJs espéraient être un point central de l’enquête s’est avéré assez décevant de nuit. Une nouvelle visite pendant les horaires d’ouverture a au moins permis de parler au personnel des lieux. Oui Sylvine et son équipage passaient de temps en temps, non ils ne travaillaient pas en collaboration (et pour cause, l’endroit se veut un aquarium touristique et est assez petit. Il ne s’agit pas d’un institut scientifique). Ils venaient acheter des cartes des fonds marins. Une discussion avec le responsable de l’accueil a toutefois permis aux PJs d’apprendre que Sylvine avait eu une discussion agitée avec un de ses hommes à propos d’un des membres de l’équipage (dont j’ai oublié le nom, appelons-le Eric).

A force d’enquêter, le groupe apprend aussi que le dénommé Eric (dont ils ont une photo qu’ils montrent à droite et à gauche) a été aperçu il y a deux jours (soit longtemps après la disparition), à Paimpol, non loin de l’église. Une surveillance des lieux permet de capturer le soldat (au service de Matthias), qui non seulement ne se défend pas mais semble attendre d’être mis à mort. Une discussion avec lui permet d’apprendre que c’est un peu à cause de lui que le groupe a été repéré. Le soldat fréquentait en effet des bars un peu plus canailles que ses compagnons et s’est fait capter par un rougeaud. Rougeaud qui après l’avoir rendu dépendant à une drogue de sa fabrication a laissé mariner un peu Eric. Et a fini par lui vendre sa merde à des prix exorbitants, bien trop pour le portefeuille du soldat. Mais il lui a alors proposé un deal. Donne-moi toutes les infos que je veux sur tes copains et je te file de la came. Peu après, le même rougeaud a conseillé à Eric de laisser tomber ses copains, faute de quoi il se retrouverait au mauvais endroit au mauvais moment. Eric, par lâcheté et parce qu’il ne voyait pas comment avouer sa forfaiture à ses amis, a disparu de la circulation. Ses amis l’ont un peu cherché, mais ne le trouvant pas, ils sont partis en mer, en se disant qu’ils verraient à leur retour s’il fallait prévenir Notre Dame. Le bateau n’a plus jamais été revu. Sur ce, le groupe, voyant qu’Eric est pétri de remords, propose au soldat de Dieu de se présenter de lui-même à Notre Dame, de s’y dénoncer et d’y demander aide et pardon. Idée qu’Eric accepte, mais qui est un peu gâchée par Adezaniel qui raconte à Notre Dame que le groupe a envoyé le soldat (qui ne semble donc pas se présenter de sa propre initiative). Maladresse, quand tu nous tiens.

Le groupe décide alors de retrouver le dealer, chose assez facile vu que l’homme a ses habitudes dans un bar pourri indiqué par Eric. Les PJs ont planqué longuement, observé un peu les mœurs de l’ennemi mais ne l’ont vu prendre contact avec personne de franchement louche. Toutefois, le soir venu, au lieu de retourner dormir chez lui, l’homme se rend à l’écart de Paimpol, en bordure de mer et sifflote. Là, un requin énorme sort sa tête de l’eau et vient bouffer la viande avariée que l’homme lui balance (les joueurs l’avaient vu faire les poubelles d’une boucherie). La filature permet de loger le dealer et le groupe décide d’éliminer les deux, le démon et son familier. Le premier est surpris au lit par un groupe hostile qui tente alors de l’interroger. Faute d’arguments valables (pouvoir, promesse, menace satisfaisante) et un peu à cause de la Georges qui craque un rien (et que je t’arrache un œil pour rire), le démon ne crache rien. Il affirme avoir agi seul, avec son familier requin et parce qu’en tant que démon, c’est son job de tuer des youyous. Il se fait finalement renvoyer en Enfer.

Les joueurs tendent alors une embuscade à Denture, le requin géant. Un des PJs prend l’apparence du dealer, attire le poisson et un bon jugement dans la tronche a vite raison du gros requin, qui aurait été bien en peine d’attaquer les joueurs sur terre de toute façon. Sur ce, le groupe repart à Notre Dame et explique avoir éliminé la menace rougeaude.

Une semaine plus tard, la note administrative tombe : deux soldats de dieu auraient pu être sauvés, vu qu’ils étaient manifestement encore en vie lorsque le groupe est rentré sur Paris (cf. Le paradis). Moralité : une marginale pour tout le monde. Et des démons d’Uphir en vadrouille.

[golgoth5]

Oh ce vieux révisionnisme pour essayer de taire les mérites des anges de Dominique. C'est Gabrielle qui a incité Eric à se rendre à Notre-Dame pour rendre-compte de ses fautes (et c'est le Guy qui a coupé le pied du pauvre Eric en prévenant Notre-Dame). Et elle n'a pas attendu qu'il fasse montre de remords.

Sinon le Georges et le Guy n'ont pas été récompensés si je me souviens bien. D'ailleurs par solidarité Tirlibibi a adressé un rapport pour demander le retrait de sa récompense.
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Nitouche for President !

[Stukka]

[Deadelvis]

Je sais que c'est pour une connerie du Georges et que le Guy a payé parce qu'il était chef, mais la connerie c'était quoi déjà ? De la diplomatie avec un humain, mais à quel moment ?

[Stukka]

Lorsqu'on a attendu les éventuels complices du dealer dans son appart' avec de l'eau bénite.

On se contentait d'arroser les clients avant de leur faire un sermon sur la drogue.

La Georges a voulu essayer, et le Guy a eu la bêtise de lui faire confiance (elle avait pas l'air aussi beubeu que les autres, mais en fait, si).

Du coup, il y a une une junkie qui s'est bien faite secouée. Pan, sur le nez !

[Genghislain]

De toutes façon la drogue arrive même à détourner les soldats de dieu de leur devoir, c'est pas en les sermonants qu'on va sauver leurs âmes!!!
L'affaire est d'inportance!

Mais bon Péniteeeenziâââgite!

Ceci dit personne m'avait dit que les démons étaient insensibles à la torture, si je l'avait sû j'aurais empêché le groupe d'aller le serrer dans son appart, c'était notre seul piste!

Péniteeeenziâââgite! Oui je sais.
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Palalam trouloulou... et Hop!