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[golgoth5]

Pour le résumé voir avec Tôma.

Sinon la Saga en est au printemps 1295. Il y a eu distribution de virtus, soit par mage :
- 6 pions Te
- 3 pions Co
- 4 pions Me
- 20 pions Pe

Eh oui quand même ! Cela faisait tout de même 8 ans que le virtus n'avait pas été distribué (enfin si mes archives sont bonnes, sinon vous en avez profité deux fois bande d'enculés).

Albeyrich est effectivement parti pour Irencilla et s'est présentée à l'Alliance Angélique la Flamby-Flambo pour admission, celle-ci se trouvant en période probatoire pendant le printemps.
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[Deadelvis]

Il y avait foule pour ce premier mai : Dim, Julien, David, Jérôme et Michaël.

Occasion tout d’abord de récupérer certains éléments de la saga laissés en suspens :

La source de virtus Corporem de Banice donne donc 6 pions de virtus par an, sous la forme de serviettes de bain gorgées longuement des vapeurs des thermes romaines.
Le livre Imagonem gagné temporairement au Tournoi de Normandie a servi à quelques mages de l’alliance.
Les investigations menées sur le pont effondré laissent à penser qu’il ne s’agit pas d’un sort hermétique à durée lune (des pierres, de marbre blanc, restent bel bien visibles, même si la plupart sont au fond de la gorge que le pont enjambait). L’alliance sait seulement qu’une troupe de nature indéterminée a traversé le village la nuit où le pont est apparu les villageois n'ont pas regardé qui, de peur d'être témoins de quelque chose de gênant). Rien de tel ou d’équivalent n’a été signalé lors de l’effondrement du pont.
L’enquête hermétique menée par Clarembault de Jerbiton, quaesitor logé à Bellaquin, sur le meurtre d’un servant de Lariandre a avancé un peu : Eudes d’Ex Miscellanea ou une créature lui ressemblant (mais avec des traits reptiliens importants) aurait commis l’agression. Le Tribunal de Barcelone sera prévenu et les quaesitors locaux passeront Eudes à la question (Non, Julien, pas de sorts intellego, la torture est bien plus efficace).
Trois apprentis hantent maintenant les couloirs de l’alliance : Crom formé par Armand, Tiphaine formé par Soledad et Jehan, formé par Pierre Christolphe. Les trois se fréquentent un peu, leur condition créant des liens.

Ceci mis à part, l’année 1294 a été celle du départ pour Albeyrich de Merenita, parti rejoindre une joie mage de sa connaissance à Irencilla. Après un hiver neigeux et l’année 1295 a débuté par un printemps frais, au cours duquel Angélique (prénom temporaire ?) de Flambeau, filia de Mélisande (la Filia de Gôyaume !) a demandé à pouvoir intégrer l’alliance. Pour le moment, cette jeune mage est invitée à demeurer une saison durant à l’alliance, afin que les mages du conseil puissent juger de ses qualités et décider de son sort.
Dix jours après cette arrivée, Armand et Morrighan ont pu accompagner la première expédition « commissions » de l’année à Foix. Étaient de la partie les deux mages, Clotaire, Jehan (compagnon troubadour de Dim, pas l’apprenti), deux servants boucliers et Angélique, qui sur conseils de Soledad, a suivi l’expédition.

Le voyage vers Foix a été paisible, même si parfois gêné dans sa progression par les neiges restantes et les emplettes ont pu se faire à un prix légèrement plus élevé que d’habitude, la faute au nouveau denier probablement (ou à un hiver un peu rude). Jehan en a profité pour échanger des chansons et nouvelles avec les troubadours locaux, Clotaire pour parfaire son réseau et Armand pour faire découvrir la ville à Crom.

Au retour de Foix, le temps était au beau fixe et le groupe n’a rien croisé de spécial jusqu’à Castelone, bourg situé à moins de deux jours au nord de l’alliance, où les servants et les mages les plus sociables sont connus et correctement accueillis.
Dans ce village, le groupe a été abordé par un dénommé Noé, qui leur a promis, moyennant un quart de denier par personne, un spectacle incroyable. Le groupe a émis des doutes mais Noé a tenté de les dissiper en leur promettant un remboursement s’il était pris en défaut. Et a offert une place à Jehan en échange de sa musique.
Les PJs ont donc pu prendre leurs aises, qui dans un campement proche des carrioles pleines de marchandises, qui à l’ancienne maison des parfaits et déguster un bon repas campagnard en compagnie de quelques villageois curieux des nouvelles du monde, avant de se rendre à la grande d’Henri, le local qui accueille l’attraction présentée par Noé.

Et quelle attraction ! Noé n’avait pas menti puisqu’il a dévoilé à une foule ébahie un ours. Énorme et blanc, bien plus gros que les ours pyrénéens et plus effrayant aussi. Voyant en cet animal un envoyé des Dieux, Morrighan est allée prendre l’air et peu de gens ont fait leur fier lorsque le montre a été sorti de sa cage. Reste que l’ours s’est avéré magnifiquement dressé et capable de tours relativement complexes. Il en paraissait presque intelligent par moments. Il s’en est ensuite retourné dans sa cage.
Le groupe a discuté un peu avec Noé, afin d’en savoir plus sur ce prodige. Noé a conté son histoire : comment il avait cru sa dernière heure arrivée lorsque cet ours a débarqué sur la même route que lui, près de Sarverin (un village situé à une douzaine de jours à l’ouest de l’alliance, dans les montagnes, proche de cols empruntés par les gens désireux de passer en Espagne et donc chemin, secondaire seulement, de pèlerinage pour Compostelle). Comment l’ours l’a suivi sans l’attaquer. Et comment, sentant son aubaine croître, Noé a tenté de capturer l’animal, certain qu’une telle bête ferait sa fortune.
Profitant de la fête du soir (on n’a pas tous les jours un montreur d’ours et un troubadour de talent au village), les PJs ont tenté de percer les secrets de l’ourse, en sondant son esprit. Même si le sort n’a pas donné de résultat clair, il est tout de même apparu à Armand que la bête semblait dotée d’une forme d’intelligence et capable de se remémorer des bribes de langage, pas forcément en rapport avec un dressage. Assez d’éléments pour penser à un humain transformé ou un familier.
Morrighan qui elle gardait la marchandise avec René (servant de corvée de garde) a surpris un complot entre 4 villageois, persuadés que s’ils tuaient l’animal discrètement durant la nuit, ils pourraient le dépecer et gagner quelque argent auprès d’un empailleur-fourreur de Foix de leur connaissance.
Le reste du groupe, informé de la vilenie, a monté la garde près de la grange. Ils ont surpris et découragé les quatre, Morrighan les convaincant que l’ourse, vu sa couleur, devait être un mauvais présage, voire un esprit. Ils ont donc renoncé à leur plan à base de viande empoisonnée et sont rentrés chez eux broucouilles.
Presque au moment où la dernière porte s’est refermée sur le dernier des comploteurs, des cris humains, probablement féminins, se sont fait entendre de la grange. Les PJs entrant dans le bâtiment, y ont trouvé un Benoît (compagnon de Noé, chargé de surveiller la bête) tout désorienté et tentant d’allumer une bougie ainsi qu'une femme blonde et nue enfermée dans la cage en lieu et place de l’ours et parlant d’abord une langue incompréhensible puis en lapin.
Benoît mis à l’écart, une discussion s’est engagée entre Armand, Morrighan et Hilfje de Bjornaër, mage choquée, désorientée et désireuse de sortir de cette cage.
Les PJs ont rapidement conclu qu’il allait falloir faire croire à la fuite de l’ourse. Ils ont alors fait oublier toute la scène à Benoît (Clotaire, malgré son assurance et ses pouvoirs y a échoué mais Armand a réglé cela d’un perdo mentem), qui a ensuite été endormi et aspergé d’alcool (sympa pour lui). La cage a été détruite partiellement, Hilfje s’est retransformée en ourse, Morrighan a préparé son plus beau hurlement et plein de villageois sont sortis, Noé en tête ou presque, pour constater le départ de l’ourse (ce sur quoi plein de villageois sont rentrés chez eux se barricader, on ne sait jamais). Noé a d’abord tenté de rattraper son gagne pain mais renonçant après avoir trébuché deux fois (la faute aux fées amies de Clothaire) et à Armand (qui a téléporté l’ourse à l’alliance dès que celle-ci a été hors de vue) puis revenant à la grange, y a trouvé un Benoît apparemment ivre et lui a flanqué une rouste mémorable, seulement interrompue par l’intervention de PJs qui se sentaient peut-être un peu coupables pour le pauvre Benoît qui, lui, n’a rien compris à ce qui s’est passé.

Suite à cela, les PJs restants sont retournés à l’alliance, où Hilfje s’est reposée en dormant plus d’une journée entière. Elle a ensuite passé un peu de temps seule, à se balader (mais en restant surveillée par les mages locaux, bien méfiants), avant de parler avec Soledad de ce dont elle se souvient. Soledad a alors passé l’information au Conseil, afin que celui-ci décide de la marche à suivre : Hilfje a décidé d’explorer un peu l’Europe (elle est partie du Tribunal de Novgorod, de Sibérie du Nord pour être précis), a fini par arriver dans les Pyrénées sans encombre majeur. Mais là, lors d’une balade en nature, elle a senti une forte odeur de mort, s’est transformée dans le doute et a été agressée violemment par une créature dont elle se souvient à peine. Hilfje, vu sa force, a d’abord cru l’emporter, amenant son adversaire à terre plusieurs fois, mais pour toujours voir la créature se relever. Puis, c’est le trou noir. Aucun souvenir précis jusqu’au moment où elle s’est retrouvée en cage, dans le noir et nue.

Nous en sommes restés là.

[golgoth5]

En fait la distribution de virtus vaut jusqu'au printemps 1297 vu que j'ai découvert une distribution de deux ans plus récente que celle sur laquelle je me suis basé.
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[Deadelvis]

Sauf pour les corporem.

[golgoth5]

Sauf pour Corporem effectivement.
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[Deadelvis]

Suite et fin du scénario :

Les joueurs ont donc repris en séance de Conseil, afin de déterminer qui y va, qui n'y va pas. Il a été décidé par tous que « c'est loin », c'est pas chez nous », « c'est mal mais ils n'ont qu'à se débrouiller ».

Clothaire a toutefois pris sur lui d'aller se renseigner à Sarverin, histoire de voir ce qui se tramait là-bas. Après un mois d'expédition, une visite du village et de celui, non loin, de Clairmont il a pu apprendre à l'Alliance que le monstre avait fait parler de lui à deux autres reprises, tuant deux pèlerins d'abord, puis deux locaux. La mort de ces personnes s'étant avérée particulièrement atroce puisque les témoins ont affirmé que la peau des victimes manquait en dessous de la ceinture jusqu'aux pieds. Ce second incident a décidé les villageois à presser leur chevalier, Christian de Sarverin, à agir. Celui-ci ayant refusé, les villageois ont fait appel à Gustave de Clairmont, qui accompagné d'une troupe de hommes, est allé occire le géant local. La bataille avec la créature s'est avérée féroce mais les deux partis ont rompu le combat et le chevalier a préféré aller panser ses blessures avant de tenter quelque chose d'autre.

Marion de Guernicus est passée pendant ce temps à l'Alliance, indiquant qu'elle n'était plus membre de l'Alliance de Durenmar puisqu'elle avait rejoint le Conseil du Blanc Mesnil, une alliance voisine, bâtie dans les montagnes, dans les locaux d'un ancien monastère de pierre blanche (un des membres du conseil vieillissant de l'alliance avait proposé lors du dernier tribunal que des mages capables de former un conseil crédible reprennent la main mais l'offre n'avait pas rencontré un franc succès). Elle a d'ailleurs demandé la permission du conseil de jumeler l'enchantement qui permet à Val Brésac de se rendre à Bellaquin et donc à Toulouse en une journée au lieu de (une stèle de téléportation), de sorte à relier les trois alliances entre elles.

Clothaire revenu, le conseil, renforcé de Hilfje, Angélique de Flambeau et Marion, et comptant de nouveau Agrios dans ses membres, rediscute du problème de Sarverin l'été venu. A nouveau, beaucoup de membres du conseil sont peu enclins à agir, l'un prétextant des travaux de laboratoire, l'autre réaffirmant que « c'est loin donc ça ne nous concerne pas » et certains ne donnant pas de raison. Finalement, Marion et Angélique décident de s'y rendre, aidées dans leur enquête par Clothaire et trois servants bouliers.

A Sarverin, les PJs discutent pour connaître les détails des meurtres (dates, procédé, personnes concernées) et savoir si d'autres événements étranges n'ont pas eu lieu plus tôt. Ils apprennent ainsi qu'un nouveau meurtre avait eu lieu une dizaine de jours avant leur venue au village, que les meurtres ne semblent pas espacés régulièrement dans le temps (140 jours, 130 jours, 115 jours et 10 jours – le MJ s'étant gouré puisqu'il a compté un mois au lieu d'une saison écoulée entre les premiers meurtres et votre action-) et que les mutilations ont bien été constatées. Ils découvrent aussi qu'une dizaine d'années auparavant, des mutilations ont été perpétrées sur des animaux (un chien, deux vaches, un cheval), laissant à penser à l'action d'un cathare du démon ou autre hérétique aux locaux. Ils apprennent enfin où les victimes ont été retrouvées, sur la route du col permettant le passage en Espagne, à la lisière d'une forêt.

Rapidement, le groupe estime que le géant ne peut avoir fait le coup, n'ayant pas fait parler de lui avant cela. Il se rend sur les lieux où ont été découverts les corps. Marion disposant d'un arsenal de sorts de détection de la magie, elle peut sentir qu'une magie Intellego Mentem a été utilisée à l'orée des bois par un mage dont le sceau est une odeur de putréfaction. Angélique et elle trouvent des symboles cabalistiques gravés dans l'écorce de certains arbres. Marion use aussi du rituel des Yeux du passé, en ciblant la date de l'agression de Hilfje. Elle voit donc la Björnaer qui arrive sur la route, détecte une odeur étrange, se transforme en ourse d'un fort beau gabarit et est attaquée par une créature apparentée au mort vivant. Caricature d'être humain, celle-ci présente un état de décomposition avancée et bien que frappée plusieurs fois par un ours polaire se relève toujours pour attaquer frénétiquement Hilfje, forçant celle-ci à se replier. Au moment de sa fuite, le monstre se relève, regarde l'ours et ses yeux luisent quelques instants d'une lueur rouge maléfique.

Marion retourne alors à l'Alliance par magie pour se renseigner sur ces éléments. Fiorenza, la bibliothécaire alchimiste de l'Alliance, affirme que les symboles sont associés à la nécromancie et Soledad compulse ses notes sur l'histoire de l'Ordre pour y retrouver trace d'un mage possédant un sceau similaire : Félix Nécromius, spécialiste de la nécromancie et disparu lors de la mise à sac de la Crête des Brumes par une bande de mercenaires croisés (au cours de cette attaque, la plupart des membres du conseil d'alors avaient péri, sauf Félix qui avait disparu sans laisser de trace -note à Michaël, je me suis inspiré d'un supplément lu il y a longtemps pour cet historique de la Crête, mais notre site propose une fin du premier conseil de la Crête légèrement différente. Il faudrait modifier ce point, s'il te plaît-). Problème soulevé par la possibilité que Félix soit encore en vie : l'homme était déjà très vieux à l'époque de sa disparition (ce qui avait laissé penser qu'il avait pu sombrer dans le crépuscule en défendant sa vie) et le serait donc d'autant plus maintenant.

Marion revient donc à Sarverin, pour rejoindre le reste de la troupe mais elle n'autorise que Angélique à la suivre (ce qui tombe bien, Clothaire et un servant n'ayant pas franchement envie d'aller voir la chose qui arrache la peau des jambes). Elle prête d'ailleurs un anneau à celle-ci afin qu'elle puisse se téléporter en cas de besoin, s'équipant elle-même d'un objet capable d'un prodige similaire. Les deux mages explorent alors les bois, magie en éveil pour trouver quelque trace de sort, et elles finissent par trouver l'entrée d'un boyau où une forte aura magique règne. Décidant d'emprunter celui-ci en rampant et/ou à 4 pattes, elles sont séparées un instant lorsque Angélique franchit le seuil d'un régio, entendant alors des hurlements humains et animaux mélangés retranscrivant une haine et une douleur indicibles. Marion a la joie d'entendre les mêmes horreurs en franchissant à son tour le seuil du régio mais le son ne dure pas et les deux mages constatent que l'aura magique des lieux s'est même renforcée. Le duo débouche finalement dans une grotte, à l'entrée de laquelle est gravé le symbole d'un sanctum.

Préférant attendre sur le seuil du sanctum dont elles peuvent voir la décrépitude très avancée (livres et meubles pourris, très peu de matériel encore utilisable, runes gravées sur le sol ou aux murs...) elles lancent un appel à l'attention de Félix Nécromius. Après un écho fantomatique et surnaturel, une voix chevrotante et sinistre leur répond, laissant à penser que le mage est bien vivant. Félix les invite dans son sanctum. Avançant prudemment et ne fouillant rien, Angélique et Marion découvrent deux autres cavités : dans la première, une fosse profonde d'une dizaine de mètres au fond de laquelle de nombreux ossements humains et animaux sont entassés. Sur toutes les parois de la fosse, les traces d'ongles des personnes jetées dans cette fosse. Dans la seconde, les restes d'une chambre, un corps en apparence momifié sur une paillasse. Bien que répondant aux questions des deux mages, Félix ne bouge pas du tout et un sort permet rapidement de s'assurer que ce corps n'est rien de plus qu'un cadavre, auquel l'esprit de Félix semble encore attaché.

Bien que sinistre et probablement maléfique, celui-ci se montre aimable, répond assez largement aux questions des mages. Il mentionne avoir formé deux apprentis (mais refuse de dévoiler leurs noms), déclare avoir été proche de trouver la clé de la vie éternelle avant son trépas, prétend avoir étudié des formes de magie non hermétiques et propose d'enseigner son savoir à qui le demandera, sans rien en échange. Tout en agrémentant son discours de remarques morbides. Marion décide de mettre fin rapidement à la conversation et de traquer la créature qu'elle pense être un des deux apprentis.

Alors que les deux mages se préparent à repartir, du bruit se fait entendre dans la cavité menant au boyau de sortie et la créature pénètre dans la chambre de Félix mais prête plus attention à la lampe sans flamme laissée par terre par Angélique qu'au reste de la pièce. Ce qui laisse le temps à Marion de lancer un sort de Perdo Vim sur la créature, visant la magie active qu'elle détecte et qui anime, selon elle, le monstre. La magnitude 12 du sort a raison de toute la magie active sur le monstre, qui s'effondre. Angélique préfère s'en assurer et lance une boule de feu sur le cadavre, qui prend feu et termine carbonisé. Félix, qui a affirmé plus tôt ne pas voir sans un grand effort, ne semble pas percevoir la fin de la créature et les deux mages décident de fuir l'endroit décidément trop sinistre.

La troupe rejoint alors Val Brésac et fait prévenir le Tribunal de sa découverte. Paritage convoque immédiatement Angélique et sa fille et leur demande tous les détails sur les événements. Il annonce que le tribunal enquêtera sur les lieux et donne quelques renseignements sur le défunt Félix Nécromius : légende de son vivant, Félix a longtemps été considéré comme un mage très puissant dans ses arts de prédilection. Probablement un des nécromants les plus puissants que l'Ordre ait connu, il vivait en reclus dans son Alliance et était régulièrement la cible d'accusations diverses : meurtres, infernalisme, pratiques contre-nature. Toutefois rien n'a jamais pu être prouvé pour ce qui relevait des crimes hermétiques même si les Quaesitors d'alors ont établi que l'homme avait assassiné un grand nombre de personnes, qui avaient souvent eu le tort de croiser seul sa route. Paritage affirme qu'à l'époque de sa disparition, la rumeur voulait que Félix avait déjà dépassé les deux cents ans d'âge.

Paritage a insisté pour savoir si la fosse d'ossements semblait bel et bien inerte, expliquant qu'après sa disparition et la chute de la Crête des Brumes, le Tribunal avait enquêté sur les événements. Les mages chargés de l'affaire avaient trouvé le sanctum de Félix intact, très protégé et avaient découvert une abomination un étage plus bas (son sanctum étant déjà en sous-sol) : une fosse, où des êtres humains et des animaux avaient été jetés vivants, absorbés par une entité vivante et suffisamment consciente pour ressentir haine et douleur. L'endroit avait été entièrement incinéré mais une enquête postérieure avait démontré que la fosse était une création de Félix et lui servait de ressource de virtus (n'en subsistait que quelques mentions éparses dans ses notes, le moyen de fabrication étant manifestement perdu). La seule survivante du conseil de l'époque avait affirmé ne pas avoir eu connaissance de cette horreur et les éléments avaient été reliés à de l'infernalisme (sans preuve) par les quaesitors d'alors. Et frappés plus ou moins du sceau du secret.

Paritage insiste pour que cette histoire demeure aussi secrète que possible, demandant aux mages présentes de limiter le nombre de personnes informées de l'endroit où se trouve le dernier lieu de repos de Félix, afin de pouvoir mener son enquête paisiblement là-bas. Selon lui, quelques éléments restent en suspens (le devenir des deux apprentis et/ou la nature exacte de la créature, la date de la mort de Félix, les circonstances de son décès, la nature de l'endroit où il s'est retiré, la survie d'une part de son savoir hermétique ou non) et il désire comprendre toute l'affaire si cela est possible.

Deux PX pour les gens présents, trois pour celles s'étant rendues dans la grotte.


Et, avec vaguement trois jours de retard :

Un joyeux non anniversaire à Dim !

C'est pour ça qu'il n'est pas venu, il boudait !

[golgoth5]

Plus exactement Marion de Guernicus a annoncé à la fin du printemps 1295 qu'elle même ainsi que sa soeur Alpaïs de Tremere, sa fille et filia, Sarah de Guernicus et Jeunesse de Bonisagus avaient toutes été acceptées au Blanc Maisnil, exauçant par là même le voeu des derniers mages de l'Alliance de lui donner un avenir. Néanmoins elles ne déménageront effectivement qu'en été 1296.

Elle a précisé être membre du Blanc Maisnil au même titre que ses fondateurs, ayant refusé les conditions très avantageuses proposées plusieurs années plus tôt au Tribunal par Elzéar de Bonisagus.
Pour ce qui est des portails qui relient Bellaquin à Val Brésac, ceux-ci se trouvent à une demi-journée de marche des Alliances et permettent à une personne ainsi que les affaires qu'elle porte de passer de l'un à l'autre (dans la limite de 24x par jour si je me souviens bien). Marion compte également demander la permission à Bellaquin et le Blanc Maisnil se débrouillera pour mettre en oeuvre ces nouveaux portails.

Sinon Agrogros peut éventuellement parler du résultat de son battage de campagne.
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[Stukka]

En effet, parlons du plus grand mage de l'alliance : Agrios de Tytalus.

Résumé : depuis près de 3 années, Agrios battait donc la campagne (mais elle encaisse pas mal, d'où le temps nécessaire pour la battre) et ne revenait que par très courtes périodes à l'alliance avant de repartir presque aussitôt.

Or, en cette fin de printemps 1295, Agrios est revenu à Val Brésac accompagné d'un bélier répondant au doux nom d'Eskuko, ainsi que d'un troupeau de moutons. Ha ?

Pour information, le bélier ressemble à peu près à cela :


Agrios serait donc devenu berger ? En tout cas, ce ne serait pas le premier géant à veiller sur un troupeau, souvenez vous Polyphème. Notre fier mage a donc expliqué qu'Eskuko était un animal mythique du pays basque, et qu'il comptait en faire son familier.

Le troupeau d'Eskuko profite donc désormais des terres de l'alliance, mais doit être considéré (Agrios a bien insisté sur ce point tant auprès des mages que des servants) comme intouchable, au risque d'avoir affaire au surnaturel bélier ou pire, à Agrios.

PCF particulièrement est prié de se tenir à distance des moutons.

[Deadelvis]

L'alliance marquera ses moutons pour savoir lesquels on a le droit de bouffer, ceux d'Agrios restant "nature". Une autre photo de son Xaxi Ardia :

J'aime bien cet animal. Mais j'avais proposé celui-là qui n'a pas été retenu (le desman de son nom) :




Ma proposition n'était pas nécessairement sérieuse mais ce truc est magique c'est sûr. Une trompe ! C'est presque aussi con qu'un ornithorynque

[Cum Lubilo]

Je suis un peu déçu... Mais je vous aurais fait faux bond à minuit pour retourner à mes tablettes, ne pas dormir beaucoup et être très fatigué le lendemain...

Mais promis, je pense à amener un gâteau la prochaine fois que je suis disponible ! Un quart de siècle c'est tout de même beaucoup...
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Avec joie!