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[Deadelvis]

Eté 1298.

Sur la fin des récoltes, deux villageois viennent au Val, missionnés par le prêtre. Deux meurtres et une disparition mettent en effet le village voisin du Val à rude épreuve.

Un baladin et un notable local sont en effet morts de façon bien étrange et la fille bonne à marier du second manque à l'appel.

Armand et Angélique se rendent donc sur place, accompagnés de Clothaire, Nitouche et Martin un servant originaire de Vézay (il y en a plusieurs, les mariages entre les deux communautés étant relativement courants).

A Vézay, l'enquête commence :

Après la recherche usuelle des éventuels forgerons et clowns de la région, visite de rigueur au prêtre. Celui-ci est un homme strict, qui sait que le Val a déjà aidé son village en des temps difficiles, constate que le comte du Mas d'Azil est loin et qui craint que le démon ne soit dans ses terres parce que ses ouailles ont pêché.


Renseignements pris :

Paul, baladin connu au village et en voyage en Espagne depuis l'année précédente, a été retrouvé mort à une demi journée à peine du village. A l'écart du chemin, il est apparemment tombé sur une racine saillante et s'est éventré à mort (une fin qui doit donner des frissons à certains mages). Un examen des lieux révélera que dans un périmètre autour de l'endroit où Paul est mort, pas mal de petits animaux sont eux aussi morts. Paul a été enterré.

Charles, ancien soldat de valeur du comte, à qui ce dernier a donné quelques champs en récompense, est mort chez lui, trois jours après que l'on ait retrouvé Paul. Sa femme, Marie, a retrouvé son cadavre dans une pièce où Charles gardait sa précieuse collection d'instruments (dont plusieurs exemplaires avaient été fournis par Paul). Ladite collection a entièrement été fracassée, l'enquête révélant que c'est probablement Charles qui a fait ces dégâts avec ses poings (un peu de son sang ayant été retrouvé sur un débris d'instrument. Son fantôme, interrogé par Armand dans la chapelle, se contente de fredonner, puis hurle au point de faire accourir le prêtre (un baratin coordonné dudit Armand et de Nitouche amène le prêtre à se penser surmené). Chez Charles, les PJs distinguent la trace de deux hommes et, dehors, près de la fenêtre, des traces plus petites.

Les PJs interrogent aussi divers villageois : sur Paul, sur Charles évidemment mais aussi sur Olive, la fille disparue de ce dernier. Celle-ci est manifestement une jeune fille consciente de son pouvoir de séduction et quelques villageois envisagent qu'elle ait pu filer avec un amant. Amant qui aurait tué le père d'Olive, sans que personne puisse dire pourquoi. Surtout pas Pierre, le petit ami officiel de la belle.

Les PJs enquêtent aussi un peu au hasard et finissent par apprendre que Bartholomé (rien à voir avec le vrai), un local qui assiste le prêtre dans ses bonnes oeuvres, accueille un "albinos fou". En fait d'albinos, l'homme est surtout prématurément vieilli et effectivement complètement fou. Un dialogue entre Angélique et lui ne permet d'obtenir qu'une phrase qui fera sens pour Armand : "Abbadon va te manger" (note du MJ : oui, c'était Vancasitum, mais la typo orale du MJ est maintenant corrigée. J'use donc de mes pouvoirs de jedi pour convaincre tout le monde que vous avez entendu Abbadon).

Armand apprend donc aux PJs que Abbadon était un des mages très anciens de Val Negro, la terrible alliance interdite du tribunal. Les PJs ont poussé l'investigation sur le fou et ont appris que c'était Perrigue, un serviteur de Bérinor qu'ils ont croisé il y a des années de cela. A l'époque, l'homme accompagnait une expédition montée par le tribunal, visant à établir un état des lieux de Val Négro et qui était passé par le Val. La même expédition était revenue sans Perrigue et les deux mages avaient affirmé que l'homme avait disparu dans Val Negro, suite à des événements malheureux. Leurs recherches avaient conclu à la mort du servant. L'exploration de l'esprit du servant a permis d'apprendre que le servant avait erré longuement dans l'ancienne alliance et y était devenu fou, l'endroit étant sans doute aussi terrible qu'avant, si ce n'est plus.


La fatigue gagnant, nous en sommes, je crois, restés là.


Note : la pauvre Nitouche a la nausée rien qu'à penser à la chapelle...

[golgoth5]

En tout cas c'est louche cette histoire avec Abbasitum...

Je note qu'Abbasitum est en fait un improbable mix entre Abaddon, ABBA et Vancasitum
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Nitouche for President !

[Deadelvis]

Probablement un mage qui lance des boules des feu en chantant Waterloo.

[Stukka]

[Cum Lubilo]

[Deadelvis]

Rejoints par Grenadou-dou, les PJs ont repris leur enquête à Vézay.

Après quelques discussions de plus, le groupe a cherché refuge pour la nuit, obtenu facilement grâce à l'aide du prêtre. Les femmes chez une veuve, le seigneur et son garde chez un veuf et les autres servants dans la grange. La nuit portant conseil, Clothaire a eu la vague sensation d'être en terre très hostile, isolé qu'il était dans la grange. Au point d'imaginer être agressé par les ombres locales. Nitouche a eu légèrement peur aussi mais elle a su conserver son sang froid (on notera que Julien a fait des jets autour de 2 toute la soirée, Michaël des jets autour de 40). Clothaire a donc finalement rejoint son maître pour pouvoir se reposer un peu.

Le lendemain, les joueurs avaient besoin d'un plan d'action. L'homme qui murmurait à l'oreille des acacias a utilisé ses dons pour causer aux plantes proches de l'endroit ou Paul a été retrouvé mort, obtenant ainsi confirmation que des sons atroces avaient dérangé jusqu'aux végétaux.

La piste d'un instrument maléfique semblant se confirmer, les joueurs restés au village ont commencé à surveiller quelques personnes. Plus particulièrement le prêtre et Bartholomé qu'ils ont pu voir s'engueuler (après investigation, au sujet de la manie qu'a Bartholomé de chanter pendant les rites religieux, ce qui irrite l'homme d'église). Pendant cette dispute, Nitouche a tenté une opération culotte noire chez Bartholomé, sans trouver grand chose (à part l'albinos, un peu agressif).

Parallèlement, soucieux de savoir ce qu'il était arrivé à la fille de Charles, Olive, les mages ont usé de leurs talents en intellego pour la traquer. Un sort de boussole et de la marche plus tard, la bougresse a été retrouvée en plein forêt, abritée par un ermite.

Quoi qu'il ait pu lui arriver, la pauvre en est resté folle et très affaiblie. L'ermite (Thomas) expliquant qu'il l'a trouvée errant dans les bois, totalement insensée, fredonnant un morceau et déjà un peu blessée. Depuis qu'il l'a recueillie, sa santé n'a fait que se dégrader et lui qui pensait attendre qu'elle aille un peu mieux avant d'aller chercher de l'aide au village s'était donc retrouvé bloqué chez lui, sans possibilité de partir en laissant Olive livrée à elle-même. Un sort intellego vim a permis au groupe de constater que la demoiselle avait été subi l'effet d'un sort perdo corporem. Après une guérison magique par Nitouche, la demoiselle a été enchâssée dans la glace et téléportée à l'alliance par ce gros bill d'Armand, jamais avare de démonstrations de ses pouvoirs.

Le retour à l'alliance étant par ailleurs l'occasion pour Armand de chercher quelques informations sur Vézay et sur l'histoire ancienne de ce village (le vieux mage se rappelant vaguement une histoire de démon à Vézay). Soledad confirma qu'au début du Val Brésac, le village avait été la cible d'une manifestation démoniaque assez impressionnante (plusieurs villageois disparaissant dans un gouffre d'où étaient sortis des démons). Depuis le village semble parfois marqué (aux yeux des personnes sensibles), surtout la nuit.

La surveillance mise en place plus tôt a finalement permis aux membres du groupe restés au village de voir que Bartholomé se rendait quelque part en douce à la tombée de la nuit. Après avoir imaginé que l'homme était responsable et qu'il allait tenter de tuer le prêtre, les joueurs ont constaté que Bartholomé était tombé dans un piège lors de sa ballade nocturne : quelqu'un tentait apparemment de l'ensorceler d'un air de flûte.

Ni une ni deux, les plus courageux du groupe ont foncé vers la grange d'où émanaient des sons qui faisaient remuer leurs intestins (et qui semblaient affecter plus fortement un Bartholomé pris de douleurs manifestes) et Clothaire, lui, a décidé de contrer l'ensorcellement grâce à sa musique personnelle (un peu magique aussi, il faut bien le dire).

Mal lui en a pris : Bartholomé s'est précipité vers lui, le meurtre dans le regard. Angélique, faisant preuve de finesse, a usé de sa magie auram pour calmer ce brave homme et éviter que Clothaire ne perde son testicule gauche après avoir failli perdre le droit des années auparavant.
Pendant ce temps, Nitouche a pénétré dans la grange et découvert le joueur de flûte, qu'elle a calmé à grands coups de plat de l'épée dans les jambes et en frappant directement dans la flûte. Bien que blessé, le joueur (un villageois que les PJs avaient vu apporter de la bouffe à Bartholomé après son engueulade avec le prêtre) a tenté de récupérer son instrument (il semblait peu en possession de ses moyens mentaux). C'est à ce moment qu'Angélique est intervenue et aussi à ce moment qu'elle a décidé que la finesse était amusante cinq minutes mais bon. Un sort auram plus tard, le meurtrier s'est retrouvé projeté contre un mur, avant de manger une boule de feu qui a mis fin à toute velléité de sa part, de façon définitive.

L'amusement n'était pas encore totalement terminé, Nitouche et Angélique étant forcées de neutraliser Clothaire après que celui-ci ait vu la flûte : il a eu soudain l'air de la vouloir pour lui tout seul. La flûte a finalement été confiée à Armand, de retour avec Grenadou-dou de l'alliance, pour examen magique (un examen préliminaire a au moins révélé des runes hermétiques). Le cadavre du meurtrier a été réduit en poussière et une explication à base de « grosse bête » a été donnée aux quelques villageois suffisamment courageux pour aller voir ce qui faisait tout ce bruit.

Plusieurs éléments sont restés en suspens :

Qui était le joueur de flûte et quelles étaient ses motivations ?

D'où vient la flûte ?

Que faire de Perrigue, le gentil albinos fou ?

Que faire d'Olive, qui est folle et dont l'état de santé physique est préoccupant malgré les soins apportés par Nitouche ?

Pour Clothaire : mais où est passée cette très belle flûte ?

[Stukka]

Et surtout, pourquoi toute la région semble en vouloir aux ba-balls de Clothaire depuis des années ?

[Deadelvis]

Peut-être parce que les balls de Clothaire ont malmené (les femmmes de) la région depuis des années...

[golgoth5]

Upeuh !

Quoi qu'on fait par rapport à la flûte ?

L'avis de Morrighan : on sait qu'elle est dangereuse et qu'on va la détruire au bout du compte alors pourquoi l'étudier ? Autant la détruire le plus rapidement possible non ?
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Nitouche for President !

[Deadelvis]

Estelle est d'accord avec Morrighan. Selon elle, l'objet a un potentiel infernal non négligeable.

Soledad n'a pas d'avis : la destruction lui va aussi bien que si un mage veut étudier l'objet.


Pour Olive, Soledad apprend au Conseil qu'elle est victime d'un effet perdo corporem persistant. Un sort (et probablement du virtus) devra(ont) être investis pour la soigner définitivement. Sans quoi, elle est condamnée à être soignée très régulièrement par Nitouche ou quelqu'un d'autre doué des mêmes talents ou à mourir.


Pour Perrigue, le gentil albinos fou, qu'est-ce que le conseil souhaite ? Le laisser à Vezay ? Le prendre à l'alliance ? Chercher une cure pour son mal (dont il n'est pas dit qu'il ne soit pas un effet naturel de son séjour à Val Negra) ? Le rendre à Bérinor avec un papier "démerdez-vous" ? Autre chose ?

[Stukka]

Clothaire a continué d'essayer de se rencarder sur ce qu'il était advenu de la flûte, doutant que les mages aient détruit directement l'objet à Vézay. Mais comme il a dû finir par se faire envoyer paître, il n'a plus essayé de suivre les choses que de très loin.

Le bon côté des choses, c'est qu'étant souvent sur la route, il ne colle pas aux basques des mages.

Agrios, qui est de moins en moins sociable depuis qu'il a son familier (il ne prend presque plus son apparence de taille humaine, arbore une barbe et des cheveux blancs relativement longs et en bataille, et visiblement encore plus de balafres qu'avant. De même, lui qui autrefois portait souvent des tenues soignées se promène dans des étoffes grossières plus proches de celles des bergers que des tenues des mages), s'est aussi exprimé sur les sujets évoqués :

- La flûte paraît sans intérêt : d'après ce qui en a été vu, ses pouvoirs sont avant tout néfastes, et peu utiles à l'alliance. Si un mage veut s'amuser à l'étudier, qu'il le fasse, sinon, qu'elle soit détruite et qu'on arrête de perdre du temps avec ça.
- Pour Olive, ne peut-on pas plus simplement détruire le sort perdo corporem ? Sinon, oui : du virtus pour des soins définitifs, puisqu'elle est sous notre responsabilité.
- Perrigue n'est justement pas sous notre responsabilité, lui. Et son mal a probablement comme origine "avoir survécu plusieurs années au milieu des morts-morts et des morts-vivants", donc difficile à guérir, à part avec un bon gros perdo mentem. Dans tous les cas, c'est un servant de Bérinor, donc il faut le ramener là-bas, où il aura ses maîtres et sa famille pour s'occuper de lui.

[Turquenar]

Armand se pliera a la décision du Conseil concernant la flûte.

La question est : est ce que l'étude de la flûte permettra de déterminer le mal dont souffre Olive ou non.
Si la réponse est non, alors il faut procéder à la destruction rapide de l'objet.

Sinon d'un point de vue règle.
Comment détruit on un objet, je pense à un Perdo Vim, mais de quelle magnitude ?
Et quelle serait la magnitude du sort Creo Corporem pour soigner Olive ?

[golgoth5]

Pour ce qui est des réponses qu'Armand peut trouver tout seul :
- si Olive souffre d'un effet produit par la flûte alors oui, son étude permettra de savoir exactement se dont elle souffre. Mais l'étude d'Olive avec de l'Intellego Corporem (pour savoir ce dont elle souffre exactement) / Virtum (pour savoir si elle est toujours sous l'effet de magie) permettra tout autant de le savoir vu que c'est elle qui est victime de l'effet. Et ce sera plus rapide.
C'est aussi par ce biais qu'il sera possible de déterminer le sort et sa magnitude nécessaires pour la délivrer du mal qui l'affecte.
Si elle souffre d'un effet Perdo Corporem il faut user du rituel Délivrance du maudit avec une magnitude au moins égale au sort qui l'affecte. Si elle est toujours sous l'emprise de magie il faut briser le sort et la soigner.
- pour ce qui est de l'objet il faut faire appel au sort Désanchantement un visant la magnitude du plus haut niveau d'enchantement présent dans l'objet.
Faut que je regarde dans les règles ce qu'on trouve concernant la résistance des objets magiques car sinon une autre solution est de détruire purement et simplement l'objet...
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Nitouche for President !