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[golgoth5]

Suite au scénario dans le regio de Sidonie, Maître Hiboux s’est présenté à l’Alliance pour inviter ses membres à participer à une fête donnée en leur honneur, pour être venu au secours de la reine Sidonie. La fête s’est déroulée à la fin de l’été 1300. S’y sont rendus pour Val Brésac Angélique de Flambeau, Soledad de Tremere et Estelle de Bjornær. Etait également invitée Marion de Guernicus qui avait été enlevée par Maître Hiboux. Elle s’y est rendue accompagnée de sa sœur Alpaïs de Tremere qui est une habituée du regio. Les représentants de Val Brésac se sont vus remettre en récompense une épée féerique, symbolisant leur rôle de protecteur de la reine Sidonie. Selon les mots de la reine l’épée est sensée autoriser le libre passage du porteur dans son royaume et révéler toute sa puissance lorsqu’il en est fait usage à son service. L’épée (longue) a été remise à Nitouche. Elle n’apparaît pas magique mais se trouve être une arme exceptionnelle selon Nitouche. Marion a été dédommagée d’une broche en forme de papillon, rehaussée de nacre et de pierres précieuses. Les festivités données en l’honneur des invités se sont révélées bon enfant, au grand désespoir de Clotaire, mais néanmoins agréables. Elles étaient plus proches de la fête d’anniversaire pour une fillette de 10 ans que de la partouze avinée. Néanmoins Clotaire a pu se rattraper a posteriori dans le regio attenant du Bosquet aux Fées.
A l’automne 1300 Galaad de Merinita est venu passer quelques jours à l’Alliance. Pour mémoire il s’agit du conseiller du Prince Sidor, le prince de la cour d’Ombre qui a envahi le regio de Sidonie. L’homme vient de l’Alliance d’Irencilla et s’est avéré courtois et d’agréable compagnie, et très respectueux de l’organisation Hermétique. Il ne fait pas mystère du fait que son rôle de conseiller auprès d’un seigneur de la cour d’Ombre lui permet de profiter de tous les bénéfices de la conquête sur les regios soumis, tout en restant dans un cadre admis par le Code. Il fait partie des Merinita qui considèrent les fées comme des créatures sans âme et la féerie comme un gisement dans lequel puiser pour développer son pouvoir.

Le scénario s’est déroulé à l’été 1301. Agrios a récupéré Eskuko, son familier bélier, en piteux état. Ce dernier a expliqué que le troupeau sur lequel il veillait dans une estive proche a subi l’attaque d’une meute de loups emmenée par un loup de taille surnaturelle ; trois moutons et un loup ont trouvé la mort et plusieurs autres moutons ont été blessés. Eskuko a défendu comme il a pu le troupeau mais a souligné que le loup géant semblait insensible à ses coups de cornes. Le géant s’est aussitôt rendu sur place pour soigner les blessés (au prix d’une dépense impressionnante de virtus) et mener l’enquête. Les investigations sur place n’ont pas permis de remonter la trace des loups jusqu’à la meute mais ont confirmé que le chef de la meute n’avait rien d’un loup ordinaire. Une information importante a été découverte au village de Radon : un homme aurait été attaqué par des loups du côté de Miglos. L’enquête s’est donc poursuivie en direction de Miglos. L’occasion d’apprendre que le bois proche de la Salbole abritait un leu-garou. Plus exactement le village était en émoi suite à la découverte récente du corps en grande partie dévoré d’Abarran l’Irlandais, un villageois disparu quelques semaines plus tôt. Et cette découverte faisait suite à la découverte plusieurs jours auparavant du cadavre – également dévoré – de Jean. Jean était un vieillard vivant reclus dans une cabane en bordure du bois de la Salbole. Il est mort de sa belle mort et a été mis en terre à proximité de sa cabane. Son cadavre dévoré a été retrouvé le lendemain par son petit-fils venu se recueillir sur sa tombe. Pour les villageois ces deux faits relèvent indiscutablement de la présence d’un leu-garou dans le bois de la Salbole. Le village est terrorisé et ne sait trop quoi faire, les leu-garous étant réputés invulnérables.
La Troupe s’est donc aventurée dans les bois, faisant un détour par la cabane de Jean, jusqu’à se faire surprendre par un loup gris de taille surnaturelle (+3), accompagné de trois de ses congénères de taille plus normale. Agrios et le loup géant ont discuté brièvement en loup : « barre-toi de mon territoire ou je t’arrache la gueule avec les dents » auquel le géant a répondu un « je vais te crever ». Inévitablement l’affrontement s’est engagé. Angélique a négocié sans difficulté les loups normaux, ceux-ci étant arrêtés par un cercle de protection contre les animaux. Le loup géant a fait fi du cercle de protection et a bondi sur Agrios, le prenant à la gorge et parvenant à blesser légèrement le géant. Le loup a semblé insensible aux attaques physiques portées par Robert (me souvient plus du nom du servant de Tôma) et – plus inquiétant – par Agrios ou Nitouche. Il a résisté de même aux quelques tentatives d’Angélique de recourir à la magie. Agrios ne semblait pas prêt à renoncer mais Nitouche a été contrainte de sonner la retraite quand le loup a commencé à s’attaquer aux servants. Ne seraient les pouvoirs de guérison de Nitouche, Robert y aurait d’ailleurs laissé sa peau. La retraite a été facilitée par le fait que le loup géant n’a pas suivi les fuyards, laissant un Agrios frustré de constater que sa force physique n’a servi à rien. Des précisions sur les leu-garous ont pu être obtenues d’Alpaïs de Tremere, qui par ailleurs connaît un chant magique intitulé « le Chant des Loups » capable d’apaiser les loups, même surnaturels. D’après les connaissances d’Alpaïs en matière d’animaux fabuleux les leu-garous seraient invincibles sous leur forme lupine. Selon elle la métamorphose résulte généralement soit d’une malédiction soit de l’accomplissement d’un rituel satanique, et ne dure généralement que la nuit de pleine lune. Il est cependant attesté par plusieurs sources que les hommes qui se transforment en leu-garou abandonnent leurs vêtements, voire leur enveloppe physique, pour la métamorphose (par exemple le lai de Bisclavret par Marie de France). Et que s’ils ne retrouvent pas ceux-ci ils sont condamnés à rester sous leur forme de loup.

La partie en est restée là.
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Nitouche for President !

[Cum Lubilo]

Suspens !!!
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Avec joie!

[Deadelvis]

Éloi pour le nom de mon servant. Vacher de son état mais servant bouclier très compétent. Qui doit sa vie à Nitouche et ne l'oubliera pas de sitôt : elle a sa loyauté éternelle ou presque.

Quand même.. Agrios. Partisan du "tout problème peut être résolu par la violence. Et lorsque la violence ne fonctionne pas, essayez avec encore plus de violence, ça passera." Soledad est un peu navrée. D'autant qu'Angélique ne s'est guère montrée plus raisonnable.. Ils ont bien failli tous y passer !

Estelle est contente de ne pas y être allée (elle a hésité) mais n'en dira rien. Un loup garou. C'est un coup à se faire croquer.

[golgoth5]

Bah, à force de persévérer ça pourrait devenir vrai pour Agrios. Si le bourrinisme ne résoud pas une situation plus de bourrinisme le peut forcément.

En tout cas vu ses prochaines études il a décidé de muscler ses volets et de muscler son lait. On verra ça ce week-end d'ailleurs pour préciser les caractéristiques des sorts qu'il cherche à inventer.

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Ami lecteur, sauras-tu retrouver ce qui distingue Agrios de Muscleman dans ce générique (qui tombe d'autant plus à propos que ce n'est pas celui que je cherchais) ?


EDIT : j'ai trouvé ça aussi mais ce n'est toujours pas le bon.

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EDIT2 : à défaut de trouver l'enregistrement j'ai trouvé les paroles...

« Vive le muscle » :
Y a rien de plus beau qu’un mollet bien costaud
Y a rien d’aussi bon qu’un biceps bien rond
Y a rien qui égale un triceps impérial
Vive le muscle !

Y a rien de plus génial qu’un joli pectoral
Y a rien qui égale un bel abdominal
Y a rien de meilleur qui donne plus de bonheur
Vive le muscle !

REFRAIN :
Muscle, muscle-toi, tu ne le regretteras pas
Muscle tes oreilles, tes bras et tes pieds
Muscle, muscle, musclons-nous
C’est bon, c’est fou, c’est doux
Muscle tes paupières pour y voir bien plus clair
Muscle tes narines pour la chasse sous-marine
Muscle, muscle, musclons-nous
Les coudes et les genoux

Si tu veux courir, faut muscler tes mollets
Si tu veux dormir, faut muscler tes volets
Si tu veux sourire, faut muscler ta télé
Vive le muscle !

Si tu veux sortir, faut muscler tes clés
Si tu veux partir, faut muscler tes billets
Si tu veux bouillir, faut muscler ton lait
Vive le muscle !
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Nitouche for President !

[Deadelvis]

Effectivement, le début de la chanson fait totalement référence à ce scénario !

Il existe au moins deux autres différences ceci dit :

1. Agrios est zoophile, alors que Muscleman est lutteur gréco-romain. C'est différent puisque le lutteur gréco-romain n'a aucune préference sexuelle et cherchera à se reproduire avec femmes, hommes, bêtes, chaises indifféremment.

2. Agrios n'a aucune chanson de Bernard Minet à sa gloire. C'est dire s'il est con !


EDIT : chanson 2 "plus fort que la moutarde, que le roquefort, que les pieds d'une banlieusarde". Oh putain.

[Cum Lubilo]

"remuez vous la pelouse"

...

Moment de navritude après une journée de labeur...
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Avec joie!

[Stukka]

Nan mais Agrios là oui : il continue sur la voie du bourrinisme parce que hein, on a jamais entendu dire qu'un problème ne pouvait pas être résolu à coups de poings dans la gueule !

D'ailleurs, dans un lointain scénario, il avait lui aussi, musclé ses narines pour la chasse sous-marine.

Agri-Agri-Agri-Agri-os !

[golgoth5]

La Troupe se décide à l'automne 1301 pour retourner à Miglos poursuivre l'enquête sur le loup-garou. Trois mages font le déplacement : Agrios, Armand et Angélique. Sur place la Troupe apprend la disparition de Thibault : celui-ci s'est rendu à l'été à Foix pour vendre le travail de son père (Guérin) qui est savetier, et prendre commande. Il n'est apparemment jamais arrivé à Foix et n'a pas été vu sur le chemin, en particulier dans le village proche de Tarascon où il est bien connu. La Troupe découvre également que Thibault et Abarran l'Irlandais se disputaient le coeur d'une même jeune femme, fille de l'intendant du château (Bartholomé). De l'avis général la rivalité entre les deux hommes reste correcte même si beaucoup trouvent que Bartholomé se laisse mener par le bout du nez par sa fille unique et qu'il devrait la marier sans hésiter avec Thibault. En effet Abarran est le petit-fils adultérin d'un barde irlandais, c'est un ruffian qui vit de braconnage et de travaux saisonniers dans les fermes locales. Il n'est pas décrit comme un méchant garçon mais il est clair que certains ont la crainte d'un rapt par séduction à l'esprit.
Par ailleurs la Troupe reconstitue la chronologie des événements :
- disparition d'Abarran.
- une dizaine de jours plus tard Jean (le grand-père à moitié fou de Thibault) est retrouvé mort, a priori de mort naturelle.
- découverte du cadavre dévoré de Jean au lendemain de son enterrement. C'est son petit-fils qui le remet en terre. La population évoque un loup-garou (déjà aperçu par le passé mais par un témoin peu digne de confiance).
- quelques jours plus tard Thibault part pour Foix.
- le lendemain le corps d'Abarran est retrouvé dans les bois, dévoré et méconnaissable.

En recherchant magiquement Thibault la Troupe localise la tombe d'Abarran. Et comprend donc que c'est Thibault qui a été retrouvé dévoré et non Abarran, qui se trouve donc être le candidat idéal au rôle de loup-garou. Elle suspecte évidemment un rapport avec la compétition que se livraient les deux pour la même femme. La Troupe approfondit donc son enquête sur les deux hommes et fait appel à Ubertin (le prêtre aveugle était autrefois à demeure au château de Miglos) pour interroger les gens du château (et en particulier la fille de Bartholomé). Elle découvre ainsi que Thibault avait sollicité le curé de Tarascon pour savoir s'il était vrai qu'en volant les habits d'un loup-garou celui-ci était condamné à errer sous cette forme. Et qu'il n'était pas dans son état normal depuis la disparition d'Abarran. En outre Guérin a surpris son fils ramenant un sac au domicile avec un comportement qui lui a fait penser à un voleur. A partir de là une bonne partie de l'histoire est reconstituée : il semble vraisemblable que Thibault ait découvert la nature de loup-garou d'Abarran et se soit emparé de ses vêtements pour l'éliminer de la compétition pour le coeur de la fille de l'intendant. Pour une raison ou pour une autre le loup-garou s'est vengé. Reste le problème des vêtements d'Abarran : ceux-ci ne sont pas retrouvés au domicile de Guérin. Ils sont en fait retrouvés dans la tombe de Jean. Abarran est donc libéré de sa forme de loup-garou et la Troupe hésite entre l'éliminer séance tenante ou le ramener à l'Alliance. L'homme ne semble pas exprimer de remords particuliers mais il ne semble pas non plus avoir été maître de ses actes. D'ailleurs il ne s'était jamais attaqué à un humain auparavant.

La question reste donc à trancher en Conseil sur ce qu'il convient de faire d'Abarran (à qui il a été promis de l'aide) vu que sa nature de loup-garou semble quand même problématique et de nature à mettre en danger la communauté.

Au passage le grand-père d'Abarran n'est autre qu'Aedwyn, le barde irlandais dont s'était entichée Alpaïs en 1215. L'homme avait été envoûté par une sorcière (Morwen) pour qu'il fasse usage de son talent pour écarter des loups surnaturels qui protégaient je ne sais plus trop quoi (je n'ai plus trop de souvenirs du scénario et je ne le retrouve pas dans mes archives). C'est de cette aventure que Rebecca tenait le Chant des Loups (tout comme le barde d'ailleurs).
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Nitouche for President !

[Stukka]

L'avis d'Agrios de Tytalus, dit "Agrios le Grognon" :

Pour commencer, Agrios est prêt à reconnaître que son avis est biaisé par une certaine colère : il n'a guère apprécié que l'on tue ses moutons, et encore moins que l'on tente de tuer son familier.

Ensuite :

- si on peut aider le loup-garou sans faire courir de risque à l'alliance, tant mieux. S'il produit du virtus : encore mieux (sinon, on le prendra sur son corps refroidi).
- toute solution faisant courir un risque soit aux habitants du Val, soit à son troupeau (ou les deux, hein ) laisse Agrios dans l'idée qu'il faut écart(el)er la bête au plus vite.

Alors certes, le bougre n'a jamais attaqué d'humain, à part celui qui l'avait condamné à cette forme (ce qui peut se comprendre, même s'il ne regrette rien), mais en tout cas, il a déjà bouffé du mouton et tenté de tuer le familier d'Agrios.

Donc :

- Agrios propose qu'on le mette suffisamment à l'écart pour pouvoir s'occuper de lui et s'occuper de son ravitaillement sans pour autant le laisser à portée des paysans de l'alliance ou des troupeaux (ou alors, en plus de la grosse colère d'Agrios, il va y avoir une révolte de bergers qui n'auront pas envie de voir une bête minimum disparaître chaque nuit de métamorphose, sans compter les autres loups qu'ils risque de rameuter). Il peut même rendre service à l'alliance en surveillant certains coins de montagne que nos forestiers ne couvrent pas, et se nourrir du gibier forestier qui pullule dans les coins reculés où ça chasse peu.

- Si on ne trouve pas de solution, il va falloir trouver un gros sac et un caillou tout aussi gros pour le coller au fond de la rivière histoire d'entendre "Kaï kaï kaï blub blub".