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[golgoth5]

Les PJs sont convoqués de toute urgence à Tarbes, auprès d'Auguste Barrère, ange de grade 2 au service de Christophe et proviseur du lycée Théophile Gautier. Il explique que le père Bidot se trouve en garde à vue au commissariat de Tarbes depuis la veille suite à une exhibition sexuelle commise devant des enfants qui jouaient dans la cour de la maternelle Jean de la Fontaine.
Le gros problème vient de ce que le père Bidot était sensé être interné au monastère de Saint Ignace, à Poueyferré (près de Lourdes), lieu hautement secret spécialisé dans la rééducation des prêtres pédophiles. Auguste montre une vidéo interne du monastère où on peut apercevoir le père Bidot en présence d'une fillette qui joue à la poupée. La fillette allume l'ecclésiastique, visiblement mal à l'aise. Pour faire face à la tentation le père Bidot s'agenouille en position de prière, dos à l'enfant et... disparaît ! La fillette prend alors la forme d'un homme d'une quarantaine d'années, manifestement perplexe.

Auguste explique que l'homme en question est l'abbé Abélard, ange de grade 2 au service d'Yves et que la vidéo provient de sa séance de travail de la veille. La mission des PJs est double : comprendre comment le père Bidot est sorti du monastère et s'assurer que rien ne filtre de la véritable vocation des lieux, surtout vu les scandales récents en matière de prêtres pédophiles.

Les PJs (Lilas, ange de grade 0 au service de Novalis, Gabrielle, ange casse-couille de grade 1 au service de Blandine et Tirlibibi, ange de grade 1 au service de Dominique - d'ailleurs cette dernière est désormais âgée de 16 ans suite à un changement d'incarnation, mais elle possède toujours ses ailes) se rendent d'abord au commissariat de Tarbes. Le père Bidot ne se souvient pas du monastère et un rêve divin confirme ses déclarations : en fait il manque carrément un an de la vie du père Bidot !

En fin d'après-midi les PJs enquêtent au monastère, auprès du personnel (en plus d'Abélard : frère Francis, ange de grade 1 au service de Guy, frères Gaël et Jean-Louis, fils du Seigneur et frères Romuald et Frédéric, simples humains), sans rien apprendre de nouveau.

La journée suivante n'apporte pas grand chose de neuf. Après une grasse-mâtinée suite à des surveillances nocturnes (et après un accrochage entre Abélard et Gabrielle) l'attention se porte sur certains patients du monastère mais sans résultat, même si l'usage du pouvoir charme permet d'éviter quelques fausses pistes grossières. Les chambres du personnel sont visitées et les PJs constatent au passage qu'avant de disparaître le père Bidot fixait un tableau représentant la crucifixion, hors champ sur la vidéo. Le tableau est accroché depuis peu et il a été acquis par Francis, passionné d'art religieux.
Le soir la disparition d'un autre patient, le père Cuche, est constatée. Tirlibibi, en bonne Dominique, relève la présence d'une Vierge-flacon curieusement moderne (en verre dépoli et aux lignes épurées) dans la chambre de Cuche et qui, selon elle, ne contient pas de l'eau de Lourdes mais un autre liquide non identifié. Abélard confirme n'avoir jamais vu l'objet dans la chambre de Cuche auparavant et Francis indique que ce n'est pas lui qui l'a introduit dans le monastère. La Vierge est remise aux services de Jean pour analyse.

La journée suivante commence avec le retour d'analyse de l'eau contenue dans la Vierge : il s'agit de mouille ! Suite à cela les PJs perquisitionnent les chambres des patients. Et découvrent des images pédo-pornographiques dans deux chambres. Après usage intensif du pouvoir charme il apparaît que les images ont été fournies par Romuald, qui confesse avoir développé un intérêt pour la chose après en avoir consulté pour satisfaire sa curiosité. Un netbook lui appartenant est découvert caché dans la jante de la roue de secours de la R5 du monastère. Etant chargé de l'intendance Romuald passait pas mal de temps en dehors du monastère et se connectait à des réseaux wifi non sécurisés pour télécharger les images. Abélard est mortifié des manquements à la sécurité dans son établissement mais cela ne résout pas pour autant le mystère Bidot / Cuche.
Le soir le journal de TF1 fait part d'un fait divers embêtant : l'agression sexuelle d'un garçon par le père Cuche, dans sa paroisse de Colmar.

La journée suivante les PJs pataugent un peu mais continuent à passer à la question les patients du monastère. Rien ne bouge jusqu'au soir, avec la disparition du père Lefevbre (d'autant plus inquiétante qu'Abélard le considère comme un prédateur sexuel). Dans sa chambre se trouve un tableau posé contre un mur, représentant Saint Michel conduisant les armées de Dieu. Le tableau a été apporté le jour même par Francis qui dit l'avoir acheté dans une boutique d'art religieux de Tarbes. Tirlibibi remarque dans l'oeuvre surchargée une scène discrète à l'arrière plan où deux anges se font violer par des démons. La tableau de la crucifixion est réexaminé et il apparaît que le Christ bande. Les oeuvres étant passées du statut 'très suspectes' à 'très très suspectes', les PJs vont faire un tour à la boutique indiquée par Francis. Mais celle-ci est fermée vu l'heure tardive. Selon Francis les deux tableaux seraient l'oeuvre d'un peintre appelé 'Zampanò'.

La journée suivante les PJs retournent à la boutique en début de mâtinée mais celle-ci est toujours fermée. Dans le même temps les PJs sont contactés par un Abélard très inquiet. Il a découvert un message laissé par Francis « Je suis désolé, on s'est moqué de moi et je suis parti demander des comptes » et ne trouve ni Francis ni la R5 du monastère. Les PJs supposent que Francis doit parler dudit Zampanò et imaginent une relation entre les deux. Grâce à passe-muraille Tirlibibi fait un tour de la boutique mais ne trouve rien d'intéressant. Les PJs ont alors l'idée de chercher après une galerie d'art à Tarbes et en trouvent effectivement une. Ils s'y rendent et découvrent la R5 du monastère garée non loin. La galerie n'est pas encore ouverte mais le devient grâce à un nouveau passe-muraille de Tirlibibi. Sur place aucune référence à Zampanò ou aux tableaux acquis par Francis, pas plus que de Francis. De fait la galerie donne plutôt dans le moderne et pas vraiment dans le religieux. Néanmoins les PJs trouvent trace de la vente de la Vierge-flacon, mais ni l'acheteur ni l'artiste ne sont mentionnés.
Les PJs reviennent une fois la galerie officiellement ouverte mais la patronne n'est pas d'une grande aide malgré un pouvoir de charme. Gabrielle propose de chercher le nom de Zampanò sur les boites à lettres de la rue. Tirlibibi découvre celui de Valérie Grimaud à l'immeuble à hauteur duquel est garée la R5. Or il s'agit précisément de la patronne de la galerie.
Retour à la galerie où Gabrielle attaque immédiatement avec coma sur une Valérie pendue au téléphone. Un boomerang plus tard Gabrielle est dans le coma. Tirlibibi n'a pas le temps d'achever son 'que justice soit faite' que Lilas a fumé la démone d'un éclair. Les PJs se rendent ensuite chez cette dernière. Gabrielle, toujours sous le coup du coma, est installée dans le divan. A l'intérieur de nombreuses toiles, dont une Cène assez incongrue (sauf pour d'éventuels scatophiles), mais rien d'autre de vraiment utile.
Dans le même temps Auguste appelle les PJs : le journal de TF1 mentionne le viol à Rennes d'une fillette par le père Lefebvre. Sauf que l'identité du violeur semble encore sujette à caution car s'il s'agit du père Lefebvre il semble de plusieurs années plus jeune que celui que connaissent les paroissiens. Pour je ne sais plus trop quelle raison Lilas décide de faire un aller-retour au monastère.
Quand elle arrive au pied de l'immeuble de Valérie après son aller-retour elle découvre dans la rue une forme gazeuse violette poursuivie par une épée mobile. Elle se précipite immédiatement chez Valérie et tombe nez-à-nez dans l'escalier avec un homme qui semble pressé de quitter les lieux. L'homme balance feu attaque. Lilas survit aux flammes et riposte. Plop, un démon de moins ! Elle arrive dans l'appartement et constate que Gabrielle comate toujours dans le divan. Par contre aucune trace de Tirlibibi.
Lilas appelle Tirlibibi sur son portable, qui décroche et indique navrée qu'elle se trouve chez ses parents, à Paris, et rajeunie de plusieurs années...

Fin du scénario et victoire marginale pour les PJs.
Arrivé au Paradis Francis a expliqué avoir eu une aventure avec Valérie et avoir peut-être un peu trop parlé du monastère (sans savoir qu'il s'agissait d'une démone). Les oeuvres 'chargées' venaient de Valérie, démone de Morax de son état. Quand il a compris qu'il s'était fait berner il est parti demander des comptes et s'est fait tuer. Quant au pouvoir à l'oeuvre les services d'Yves ont fini par conclure qu'il devait s'agir d'une version inconnue de Projection temporelle, ramenant dans le présent et au lieu qu'elle occupait alors une version antérieure de la cible.
Tirlibibi a indiqué quant à elle que deux hommes ont débarqué dans l'appartement de Valérie tandis qu'elle attendait le retour de Lilas. Elle a senti du danger et elle a donc déclenché jugement sur l'un des deux. Ensuite elle s'est retrouvée chez elle et rajeunie !?

Ainsi donc Claude Merceron, démon de grade 2 au service de Nybbas n'obtiendra pas son grade 3 en révélant au monde l'existence du monastère de Saint-Ignace, pauvre forme gazeuse décédée sous les coups de jugement. On supposera enfin que le pauvre démon abattu dans l'escalier devait être le Kronos de la bande.
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Nitouche for President !