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[Deadelvis]

En 1297, Pierre Christolphe a conclu la première partie de son enquête sur des faits de brigandage.

Grâce à ses contacts parmi la noblesse de la région, il a ainsi appris que les bandits qui maraudent entre l'Alliance et Foix ont commencé leurs méfaits il y a environ 10 ans et que leur audace croît progressivement (leur chef se déclarant maintenant ouvertement seigneur local et rançonnant de fait les villageois des environs ; à ces méfaits s'ajoutent des attaques de voyageurs passant par là, attaques généralement sanglantes). Le vicomte du Mas d'Azil a d'ailleurs décidé d'agir contre la bande après que celle-ci ait enlevé une jeune fille de Ravot (village de son fief), jeune fille retrouvée morte plus tard.

Par ailleurs, PCF a appris que le leader de cette bande porterait les armes d'un chevalier et des armoiries le rattachant à une obscure famille de faydits (chevalier cathares) disparue il y a 140 ans de cela et qui régnait sur le village de Péraz. Ce nom n'est d'ailleurs pas inconnu des membres de l'Alliance, puisque 10 ans auparavant, une pierre dressée avait disparu de la colline qui domine ce village, sans laisser de trace. La pierre dite « au chevalier ». L'Alliance n'avait jamais enquêté sur un fait mineur intervenu loin de ses terres.

Au printemps 1297, les troupes du vicomte ont donc traqué les bandits et ont fini, après bien du mal, par les débusquer (ceux-ci s'avérant tellement insaisissables qu'on pourrait penser qu'ils bénéficient de complicités). Une escarmouche brève mais mortelle s'en est suivie : 4 brigands et deux soldats du vicomte tués, le chef des malandrins gravement blessé d'une flèche et d'un coup d'épée. Les soldats du vicomte n'ont pas poursuivi leur avantage, préférant se replier pour soigner leurs blessés et persuadés que la bande ne prospérerait plus. Mal leur en a pris puisque le soir même, leur capitaine était égorgé dans sa chambre à Ravot, sans que son assassin puisse être découvert. Les saisons passent et l'activité des brigands a repris, leur chef à leur tête, ce qui pousse PCF à agir (le vicomte aussi, celui-ci réclamant de l'aide à l'Alliance ; PCF décide de prêter 2 archers au vicomte).

Au printemps 1298, PCF, Nitouche et Angélique prennent donc la route, afin d'aller enquêter sur place (accompagnés des deux hommes qui vont entrer au service du vicomte pour deux mois, de deux servants boucliers et d'un forestier originaire d'un des villages rançonnés par les bandits). Préférant éviter les routes fréquentées par la bande, le groupe use du portail pour se rendre à Toulouse et retourne par le nord vers l'Alliance.

Arrivés à Péraz, la troupe visite l'église locale (dont ils apprennent qu'elle a été lieu d'une profanation quelconque il y a 8 ans de cela, des gens ayant creusé la terre au pied de l'autel une nuit, sans que l'on sache ce qu'ils cherchaient ou s'ils avaient trouvé quelque chose). Ils y obtiennent confirmation que le blason porté par le chef de bande est bien celui de la famille régnant sur Péraz il y a 140 ans. La population locale, relativement épargnée par les brigands (sauf lorsqu'ils veulent aller au sud, commercer avec les autres villages) est coopérative et permet d'en apprendre un peu sur les méfaits des brigands, dont la base d'opération semble située plus au sud. Près de Péraz, la troupe rencontre aussi le Père Hector, qui leur indique n'avoir jamais été ennuyé par les brigands mais confirment toutefois l'odieux assassinat de Stéphanie, la jeune habitante de Ravot, enlevée apparemment à cause d'une tache de naissance (en forme de croix, sur l'épaule) et retrouvée éventrée (et probablement torturée) quelques jours plus tard. La troupe aura d'ailleurs confirmation de l'étrangeté de cet événement par d'autres témoins, la bande ayant manifestement eu connaissance d'un détail très anodin, puisque le chevalier a annoncé être venu chercher une personne présentant cette tache, avant de désigner presque aussitôt Stéphanie (et de l'embarquer avec violence, une fois ses intuitions confirmées par un visu de son épaule).

A Péraz, les PJs ont aussi exploré la colline où perchait d'une part la pierre au chevalier et d'autre part l'ancienne demeure de la famille régnante (démolie depuis belle lurette et dont seules les fondations sont encore visibles).

La troupe a visité Guelez et Ravot, deux villages plus au sud de Péraz et s'est finalement convaincue que la bande devait se cacher dans les bois environnants. A Ravot, la bande a réussi à observer une partie des brigands, constatant que certains d'entre eux n'avaient pas d'ombre. Et n'étaient pas vivants non plus.

De là, s'en est suivi un épisode d'espionnage des méchants : par Nitouche, qui les a perdus lorsqu'ils sont entrés dans un régio, puis par PCF, qui a réussi à pénétrer dans ledit régio et les a espionnés un brin en se rendant invisible. Il a LONGUEMENT hésité à faire quelque chose d'hostile (chopper l'épée du chevalier, tuer des gens...) avant de se contenter d'éteindre un feu de camp et d'observer. Lors de cette longue nuit, PCF a d'ailleurs constaté qu'un des complices du chevalier n'est autre que Ramon (pour mémoire, un lanceur de couteaux rencontré en 1284, qui avait assassiné une noble cathare, sur commande d'un dominicain fanatique, à l'aide d'un anneau d'invisibilité qu'il a manifestement toujours en sa possession).
La troupe a ensuite fait appel à l'aide de Soledad pour ausculter un peu l'église (découvrant dans une tombe qu'ils n'ont pas hésité à profaner le journal d'un prêtre, qui il y a 140 ans de cela a prié Dieu d'arrêter un chevalier qui venait de sceller un pacte avec le démon -pour vivre éternellement- en assassinant ceux de son sang avec une épée offerte par son maléfique maître).

Puis, ils ont décidé de cesser l'enquête à proprement parler, pour passer à de l'action mais ont LONGUEMENT hésité à attaquer les brigands, la partie s'arrêtant au milieu d'une nuit (en vrai comme dans le jeu) après que les PJs aient retourné le problème dans tous les sens : comment entrer dans le régio, qui tuerait qui, qui participerait à cela, etc...

[golgoth5]

Nitouche est d'avis que tout plan qui consiste à aller chercher les brigands sur leur terrain est inévitablement nul. Ne serait-ce que parce qu'il est impossible de prévoir qui parviendra à passer dans le regio. En tant que joueur j'ajoute que les mages présents devraient parvenir à la conclusion que la nature du regio s'oppose à la magie. Et que dans le regio les visiteurs seront donc fortement désavantagés par rapport à ceux qui se battent à domicile.

Nitouche est favorable à un plan bâti sur des informations un peu plus fiables, même si elle convient que ce qu'elle a à proposer n'est pas parfait. Manifestement les brigands sont informés de ce qui se passe à l'extérieur, ce qui implique très vraisemblablement un ou plusieurs éclaireurs. Elle propose donc la capture d'un éclaireur. Les mages devraient être capables de l'interroger (enfin si ce n'est pas un démon) et de permettre à quelqu'un de prendre sa place pour obtenir des informations auprès des brigands (et éventuellement faire un peu de désinformation, en particulier pour les pousser à sortir). Alors évidemment encore faut-il que le faux éclaireur soit capable de pénétrer dans le regio.

Par ailleurs elle trouve quand même que l'usage de la force devrait être éclairé. Elle est plutôt hostile à un massacre aveugle. Les responsabilités de tous les brigands ne sont peut-être pas les mêmes. Et un châtiment public fera figure d'exemple.
Et soit dit en passant, quitte à jouer sur les interactions entre dimensions, il est une dimension qui dispose d'une large supériorité sur les démons...
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Nitouche for President !

[Stukka]

Ah ! Un scénar impliquant les brigands dont on entendait parler depuis quelques temps !

Plusieurs choses :

- Agrios avait déjà souligné qu'il fallait en finir avec ces histoires de brigandage, donc si une action hostile est envisagée, il est fort volontaire pour y participer. Après effectivement, il ne faut pas s'y prendre n'importe comment. Attirer les malandrins sur le bon terrain (hors de leur regio) serait déjà un bon début, en effet.
- Balancer une fausse information pour obliger le chevalier à sortir est une bonne idée ; mais là il est peut être possible de simplifier le passage de la "capture" d'un éclaireur (surtout si l'éclaireur est Ramon... qui mate les filles toutes nues en étant invisible au prétexte "qu'il vérifie leurs tâches de naissance", oui oui oui...) en intoxiquant simplement l'un d'entre eux. Soit en créant une illusion, soit en déguisant quelqu'un avec la fameuse croix à l'épaule, on doit pouvoir créer un leurre pour le/les éclaireur(s), et obliger le chevalier à sortir de son trou.

Ça règlerait la question de "comment capturer discrètement un éclaireur", "comment le remplacer" et "pourra t il pénétrer le regio", le tout sans se faire repérer.

Genre "créer" un pélerin avec la fameuse croix à l'épaule passant par le village... et ne cachant pas qu'il se rend au point X, point X étant le site où l'on pourrait tendre une embuscade aux brigands, au sein d'une bonne aura (Michaël, tu pensais à quelle aura ? Chrétienne ?)...

Après la "justice en public", bon, encore faut il capturer des brigands. Et piquer son épée au vilain chevalier pour qu'il puisse enfin mourir. Pas sûr que ça se fasse trop habilement. Mais c'est jouable.

[golgoth5]

Pour la fausse information c'est aussi une idée mais l'avantage de capturer l'un d'entre eux c'est aussi les informations qui pourraient être obtenues par son truchement. Pour ce qui est de la capture Nitouche ne pense pas que cela soit insurmontable. Certainement pas pour elle et encore moins pour des mages aux pouvoirs illimités (comme quoi elle se méprend moins sur ses propres compétences que sur celles des autres ).

Sinon oui, soit les mener dans une aura chrétienne soit nous équiper d'un prêtre. Mais ils seront en principe moins à leur avantage que nous

Même si en tant que joueur je suis convaincu que l'affrontement pourrait être torché en deux rounds avec la bonne Troupe, même sur leur terrain. Une bonne grosse vague d'anéantissement des démons fera le tri entre le mauvais grain et l'ivraie et un sort spectaculaire devrait achever de démotiver le mauvais grain (voire un sort ciblé d'anéantissement des démons pour le chef de la bande). Avec en renfort quelques servants boucliers pour limiter les risques pour les mages ou en cas d'imprévus et cela devrait passer comme une lettre à la Poste.

En fait à partir du moment où on se débarrasse des démons les choses devraient bien se passer.
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Nitouche for President !

[golgoth5]

A noter que le scénario a été achevé par l'équipe des 4 Fantastiques mais que le Conteur tarde à poster un résumé

Bon les mages se sont un peu mélangés dans l'attribution des rôles au sein de l'équipe et ils ont tous incarné la femme invisible. De fait Nitouche s'est trouvée à la tête des servants boucliers les plus inutiles du monde.
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Nitouche for President !

[Cum Lubilo]

Mais c'est la plus utile des servants boucliers inutiles du monde !
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Avec joie!

[Deadelvis]

Résumé bien trop tardif pour ma mémoire d'Alzheimerien, il faudra compléter les omissions et conter les exploits (réels ou imaginaires selon les Pjs) au gré de vos souvenirs / inventions personnels.

Au final, les Pjs ont décidé que quitte à attaquer les méchants, autant ne pas le faire sur leur terrain, d'autant qu'un régio présente le défaut de pouvoir séparer le groupe avant même le début de la bataille (et que les Pjs ignoraient si depuis le régio leur approche serait visible ou non).

Décision a donc été prise que le combat aurait plutôt lieu à Ravot. Pour cela, un appât était nécessaire : un membre de la bande capturé et ligoté à une chaise, au milieu de la pièce de vie de l'ancienne loge de parfaits où dorment les PJ, emplie de gens invisibles... et d'un garde, bien visible lui, histoire de donner le change. La façon dont a été capturé ce solitaire m'échappe...

L'attaque des brigands a lieu en deux temps :

Une approche par un petit groupe, vite défait par un groupe équipé de mages difficiles à cibler (forcément) et un peu couards malgré tout (j'ai souvenir de gens restés planqués à l'étage jusqu'à ce que la poussière retombe).

Puis le retour de la vengeance. Le reste des troupes du chevalier et le triste sire en personne, viennent réclamer les leurs et promettent moult tripailles en cas de résistance (la troupe de brigands comptant encore une dizaine d'hommes bien armés et assez confiants en un chef capable de les ramener à la vie). Bien évidemment, les Pjs résistent, malgré les menaces et, une fois encore, bénéficient de l'avantage apporté par une préparation magique assez importante : attaques surprises, boules de feu, sorts de peur, flèches de servants invisibles... Les brigands sont rapidement totalement surclassés ; certains meurent au combat, d'autres sont capturés. Le chevalier fuit, poursuivi un temps par un PJ (Nitouche peut-être?), qui le perd au niveau du régio. Ne voyant pas l'homme ressortir, le PJ repart chercher la troupe qui revient chercher le boss, en vain. Celui-ci a fui, abandonnant apparemment ses hommes à leur sort.

Hommes remis par la troupe à la force armée du Comte de Foix, appelé en renfort par le vicomte du Mas d'Azil. Le comte est fort surpris de la tournure des événements et se montrera reconnaissant en offrant par la suite quelques présents aux membres présents ce jour là (PCF a donc reçu en récompense un faucon et un chien de chasse. Dame Nitouche a reçu un cheval. Dame Angélique une broche d'argent -un motif d'entrelacs- sertie d'une améthyste. Agrios un fléau. Et les servants anonymes une belle quantité de pâtes de fruits et quelques deniers chacun). Les brigands, emmenés pour que justice soit rendue, seront, comme dit dans le topic champignons et esprits, « pendus pour leurs crimes, leurs corps étant ensuite brûlés » de sorte qu'aucun ne puisse revenir de la tombe une fois de plus. Le chevalier court toujours mais Ramon, lui, a payé pour ses crimes, presque 15 ans après le premier dont la troupe ait eu connaissance.

Question du MJ en passant : qu'est devenu l'anneau dont Ramon usait pour devenir invisible ?

[Cum Lubilo]

Quel anneau ? Un anneau ? Qui a parlé d'un anneau ?
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Avec joie!