bunnypookah.free.fr

[Deadelvis]

Les PJs, démons de leur état, se trouvent convoqués pour une glorieuse mission de plus (en fait la glorieuse mission ayant peut-être été jouée – le MJ n'arrive toujours pas à le déterminer – ils se retrouvent convoqués pour une mission tout aussi formidable mais autre). Rendez-vous à la « Maison des animaux », animalerie de Paris tenue par une vendeuse manifestement pas trop aware. Quelques allusions peu subtiles à Satan et un claquage d'aura plus tard, un canard de la boutique les interpelle pour les brieffer.

Les PJs ont été recrutés parmi l'élite infernale (Marie-Éléonore passe encore, Vladimir on peut émettre des doutes même si ses réussites en mission commencent à s'accumuler, Maurice, le grade 0 de Caym, ça perd en crédibilité. Sauf à considérer que celui qui juge est lui-même au service de Caym et voit donc dans un confrère un démon d'exception). La mission : les compotes Potier déplaisent à quelqu'un de haut placé. Cette fabrique artisanale, située dans la Creuse (123 000 habitants... Quand même !), vend des compotes qui « rendent heureux et gentil », dixit la réclame. Le marché est certes encore à peine plus que départemental mais est en train de s'étendre et l'Enfer refuse apparemment qu'un produit qui rend gentil puisse vendre (les quelques consommateurs rencontrés au cours du scénario laisseront à penser qu'il y a peut-être un peu de vrai dans le slogan). Il faut donc éliminer ceux qui ont mis la recette au point, ceux qui la connaissent, la recette elle-même et, éventuellement, l'usine. Marie-Éléonore est chef de mission étant la plus gradée et la plus crédible des trois.

A Paris, tentative d'achat de compote (en vain, la capitale n'est pas encore touchée), visite du site internet avec repérage des lieux et des cibles (petite usine, trois associés, trois employés). Puis départ vers la Creuse et plus exactement Guéret, préfecture de 15 000 habitants et siège de la marque Potier. Le voyage est agréable pour celle qui prend le train comme pour ceux qui prennent le camion poubelle de Vladimir, l'odeur de charogne dégagée par ce dernier ne dérangeant guère le Caym adepte de souris broyées et de sang frais.

Sur place, repérage d'un hôtel par Vladimir (qui étrenne la chambre en compagnie de Yulia, princesse de Russie et familière aussi dégénérée que son patron). Maurice prend des renseignements à l'INPI (Institut national de la propriété industrielle) sur les protections dont peut bénéficier un brevet (les PJs savent que la recette est déposée) et Marie-Éléonore, grimée en baba-cool sur le retour comptable va visiter l'usine (prétextant être un fan de la marque, découverte sur internet, qui profite d'un colloque local pour venir voir en vrai le lieu de création de cette compote qui change la vie). A l'INPI, Maurice découvre le fonctionnement des brevets (un peu d'impro du MJ, qui se souvient vaguement de sa visite à l'INPI de Lille et pas trop de conneries dites finalement, sauf sur la possibilité de déposer les brevet à différents niveaux -infra national, national et supra national : l'infra n'existe pas et le supra doit être géré pays par pays. Les logos et dessins sont déposables domaine par domaine par contre, c'est avec ce point que j'ai confondu) tandis que Marie-Éléonore découvre une usine très moderne, un des associés (Gérard Menvussa), trois employés (Malik, jeune en insertion, Véronique gentille secrétaire – hôtesse et Pierre, ex taulard à qui les compotes Potier redonnent une chance). Manquent deux associés (Jean Evudotre et Henry Potier, inventeur de la célèbre compote). Aucun des présents n'alerte le détecteur à youyous de la Scox.

Un peu de surveillance s'impose donc : mais où sont donc les deux associés manquants ? Henry n'est pas chez lui (mais les démons lui découvrent une femme et deux filles qui serviront plus tard -honteusement - à retrouver la cible). Jean semble être parti à un colloque sur les pommes à Limoges, pas loin de là. Quelques charmes et investigations permettent de détecter un souci : Henry semble avoir dit à sa société qu'il partait en congés une semaine et à sa famille qu'il allait au colloque sur les pommes. Qui dure trois jours alors qu'Henry a parlé d'une semaine à sa moitié.

Les PJs ont finalement peu tergiversé. D'abord, ils ont obtenu le lieu de villégiature de Jean de sa femme, celle-ci étant rendue folle par Vladimir et son lance-flammes (Dieu sait qu'on a cru qu'elle allait finir autrement lorsqu'il a fait apparaître son arme intelligente) puis ils se sont rendus à ce colloque, où Maurice s'est fait passer pour un employé de Danone prêt à faire une offre de rachat à Jean. Celui-ci a accepté un repas pour finalement se faire craquer les cervicales dans une chambre d'hôtel par Vladimir, le nettoyeur russe, non sans avoir d'abord admis que Henry est le seul à connaître la recette exacte de l'ingrédient en plus présent dans la compote (Vladimir n'avait plus assez de PP pour rendre Jean fou et a donc dû arrêter de finasser).

Les PJs avaient parallèlement utilisé un stratagème malin mais méchant (en un mot démoniaque) pour faire sortir Henry du bois : s'amuser avec sa famille (Henry étant d'un naturel joueur, il n'a pu supporter que sa femme lui raconte les folles parties de Monopoly et de Trivial Pursuit jouées avec une inconnue). Bref, c'est à l'hôpital que Henry est intercepté par Marie-Éléonore, qui constate qu'il n'est pas youyou, charme l'inventeur, lui fait admettre qu'il a découvert sa recette sur un gros coup de bol en mélangeant accidentellement un échantillon de compote normale avec un euphorisant léger et légal sur lequel il travaillait (je crois que c'est à ce moment du scénar). Grop coup de bol relatif vu qu'après avoir profité peu de temps des ressources liées à son invention le voilà dans les griffes des démons parisiens. Il raconte aussi qu'il avait rendez-vous avec sa maîtresse puis avec Gerblé (RDV annulé vu les malheurs de sa famille), car la société voulait lui racheter à prix d'or sa recette. Henry accompagne (toujours volontairement, laissez le charme agir) Marie-Éléonore dans un coin reculé de la Creuse (pléonasme) et se fait tirer une balle dans la tête, son corps étant enterré peu de temps après au milieu de nulle part.

Les PJs se rendent ensuite à l'INPI nettoyer le brevet grâce aux papiers et à l'apparence de Henry (charme + polymorphie = efficacité pour l'infiltration). Puis retournent à l'usine terminer leur boulot. Pupute, familier corbeau de la Scox, alerte toutefois les joueurs : deux VIP (very inquiétantes personnes) squattent l'usine depuis la veille la journée. Deux gars en costard, blonds, dont un géant tout en muscles. Vérification faite par la Scox (avec non détection, elle infiltre décidément tout), le géant est un youyou (le contraire aurait paru étonnant). Elle n'attend pas de voir l'autre (surtout que le premier a manifestement tenté de la oui-détecter pour ce qu'elle est) et retourne près des PJs. Qui attendent le départ de tout le monde le soir pour laisser Vladimir cramer l'usine de fond en comble avec son lance flammes à carburant illimité (subtilité, quand tu nous tiens).


Les PJs rentrent, le devoir accompli et Robert le canard leur annonce une totale. Les service d'Andromalius passant par là, ils regardent le compte-rendu de mission, validé à 3 heures du matin par Robert le palmipède et décident que, deux anges ayant survécu, les PJs recevront finalement un formulaire officiel pour une victoire normale. Libre à eux de déposer une réclamation, l'Enfer est connu pour sa justice impartiale et équitable. (et donc oui, Julien, efface le nouveau pouvoir de la fiche de ton perso ! On le tirera la prochaine fois et tu auras peut-être mieux : un serviteur squelette par exemple).

[golgoth5]

La chasse au canard est ouverte
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Nitouche for President !

[Deadelvis]

Bah lui il est gentil ! Quoique, pour le coup, un démon gentil...

[Stukka]

Les Caym tuent les animaux : j'approuve pour la chasse au canard.

Non parce que là je perds une augmentation permanente de volonté tout de même !

[Deadelvis]

Un serviteur squelette ! Pense à ça ! En plus, s'il a 1 en volonté, c'est comme si tu avais ton pouvoir d’augmentation permanente mais avec des jambes ! Génial !

[Stukka]

Ça se tient parfaitement

[Cum Lubilo]

Mais ?! Mais ?!
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Avec joie!

[Cum Lubilo]

Vous vous souvenez néanmoins que pour ma part, je n'avais tiré de pouvoir. Je m'étais d'ailleurs enquis auprès de Thomas des pouvoirs présents dans la table du supérieur.

Donc ça ne me dérange pas trop de tirer un de ces pouvoirs dans ma table.

Heureusement parfois, il faut savoir un peu différer ses envies avant que, le cadeau en main, il soit sitôt retiré par les services maléfiques de notre organisation maléfique !
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Avec joie!