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[golgoth5]

Suite et quasi-fin du scénario à Lariandre.

Eudes et Nitouche, passés de l'autre côté du miroir, débarquaient dans une clairière semblable à celle où est sise l'Alliance de Bellaquin, l'Alliance en moins. Le vent soufflait violemment et d'épais nuages noirs obscurcissaient les lieux, puis rapidement un orage se déchaînait. Les aboiements d'une meute étaient audibles dans le lointain. Les deux se réfugiaient dans les br... sous l'un des arbres géants de la clairière, en attendant que la pluie se calme. Le reste de la Troupe décidait finalement de franchir le pas et de rejoindre ses deux camarades pour profiter de la fin de l'averse orageuse.
La pluie ayant cessé, Eudes s'aventurait d'un sort de lévitation au-delà de la cîme des arbres pour essayer de localiser quelque lieu. Hélas les vents violents soufflant en altitude provoquaient la rupture de sa concentration et une douloureuse chute à travers les branches jusqu'à la rencontre fatale avec le sol. L'intervention d'Albeyrich permettait de sauver Eudes mais ce dernier demeurait inconscient. Virgile ramenait du bois pour faire un feu tandis que Nitouche s'aventurait dans les bois pour essayer de trouver de l'aide.

Quelques heures plus tard cette dernière s'en revenait éprouvée mais ayant trouvé un village et ayant souffert des désagrément du Peuple de la Forêt (des lutins aux farces plutôt hostiles vivant dans les bois). La Troupe rejoignait le village des égarés, composé d'une douzaine de vulgaires s'étant perdus dans les rets de bois féériques. La communauté apparaissait désespérée et résignée, vivant dans la misère pour satisfaire les impôts du seigneur local : le Tyran. Elle décrivait celui-ci comme un être cruel, aux serviteurs omnipotents, et exigeant des dîmes impossibles. Quand ces dîmes ne lui sont pas versées alors il emporte un(e) habitant(e) du village que jamais on ne revoit.
La communauté confirmait le passage récent de deux personnes pouvant correspondre à Nicolaï et Galant. La Troupe décidait donc de se rendre au château du Tyran, devant composer avec un Eudes ayant perdu l'usage de ses jambes suite à sa chute. Le trajet jusqu'au château se déroulait sous les quolibets et plaisanteries douteuses du Peuple de la Forêt mais s'achevait sans nouveau dommage.

Une inflitration à la faveur de la nuit se révélait un échec, la Troupe étant surprise par une sorte de chevalier de deux mètres de haut, intégralement recouvert d'une armure de métal, se déplaçant et s'exprimant comme si nulle créature vivante ne l'occupait. Celui-ci acceptait de les conduire à Tyran à la condition que Nitouche soit laissée en otage, gage que le Seigneur ne serait pas agressé. La Troupe et Nitouche acceptaient. Tyran se révélait un chevalier de la même sorte et exigeait que ses sujets soient conduits au cachot pour cette intrusion, indiquant qu'ils regagneraient le village plus tard. Il expliquait à la Troupe ses devoirs en tant que sujets de Tyran, confirmant les dires des égarés.
La Troupe décidait alors de passer à l'action, concentrant ses efforts sur Tyran, l'un de ses chevaliers et un jeu d'échec posé face à un miroir.
Le combat contre les armures se révélait vain, en dépit de la lenteur de celles-ci, Virgile étant d'ailleurs gravement blessé par Tyran. De même les attaques contre le jeu d'échec ne donnaient rien, même si elles semblaient contrarier Tyran. C'est finalement le valeureux Fifouarain qui mettait fin à l'escarmouche en détruisant le miroir, faisant disparaître les armures du même coup et réduisant Tyran a l'état d'un lutin d'un mètre trente, au crâne dégarni et affublé d'un nez extraordinairement protubérant.
La Troupe commençait à négocier la réddition de Tyran tandis qu'un servant joué par Tôma partait explorer le reste du château. Il trouvait celui-ci vide, à l'exception du gêolier, d'un Nicolaï aux fers et en piteux état, et d'une Nitouche égorgée et problement violée. Le geôlier, un vulgaire, payait pour ses crimes. Suite à l'exécution de Nitouche les négociations avec Tyran tournaient court et celui-ci se fachait pour de bon. Selon ses propres dires il cessait de jouer au Seigneur, s'étant largement montré magnanime selon son propre jugement (et ses propres critères) et révélait l'étendue de ses pouvoirs en son domaine. Vu la situation la Troupe était contrainte d'accepter son offre et de revenir à Lariandre en abandonnant Fifouarain (qui s'installait au village des égarés) et le servant de Tôma (qui mourait en se retournant contre Tyran) mais en emportant le corps de Nitouche.

C'est un Nicolaï écrasé par le poids de la culpabilité qui expliquait comment il avait découvert une sorte de regio universel de féérie, qu'il a baptisé le Songe, coexistant avec le monde vulgaire et affleurant parfois jusqu'à ce que des créatures de l'un puissent agir dans l'autre (ainsi de Chapardeur). Il expliquait avoir ouvert une brêche, focalisée sur un miroir, aidé en cela par la fragilité de la barrière séparant le monde vulgaire du Songe dans un regio féérique comme Lariandre. Sauf qu'une force de l'autre côté du Songe avait commencer à agrandir la brèche et que celle-ci existe en dehors de son propre enchantement. Devant son incapacité à résoudre le problème en dehors du Songe Nicolaï s'est décidé à passer lui-même de l'autre côté. Sauf qu'il ne s'attendait pas à tomber sur un Royaume de Cauchemar et qu'il a été fait prisonnier. Galant a tenté de se rebeller mais il a été exécuté. Lui-même était impuissant prisonnier de ses liens de fer.
Le Tribunal déclarait donc Lariandre inhabitable et requérait l'aide d'Inrencilla (la domus magus Merinita) pour assister Nicolaï et trouver une solution pour refermer la brêche.
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Nitouche for President !

[Cum Lubilo]

Quelle célérité dans la production du compte rendu !

C'est pas comme certains...

Quant à Fifouarain je suis presque sur qu'il coulera des jours paisibles dans sa nouvelle demeure avec son nouveau maître...
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Avec joie!

[Turquenar]

On peut pas vous laisser 5 minute sans que vous fassiez des co......


L'Alliance en prend encore un sacré coup.

[Stukka]

Sans compter que Eudes a été totalement détruit, et physiquement (paraplégique) et moralement, puisque la perte de trois servants, dont Nitouche notre chef de la Turbula, pourtant sous sa responsabilité a fini de le pourrir. Après le 1er scénar qui avait tourné au combat, il était déjà resté quasiment 5 ans sans trop sortir de l'Alliance, après ce coup là, il est complètement rongé par le remord, la culpabilité & co...

Il parle donc en plus de partir de l'Alliance pour un long moment.

[Deadelvis]

Partir ? En rampant ?

Ouais, un bien beau plantage ce scénario. Mes mages ont fait un peu beaucoup la gueule en voyant l'état de l'expédition de retour et les absents. Soledad a demandé à Ubertin de faire une belle messe pour ceux qui sont tombés.

[golgoth5]

Difficile de dire s'il y a eu plantage, c'était de toute manière un scénario à haut risque vu l'environnement auquel vous alliez être confrontés. Je n'avais rien de précis en tête et j'étais prêt à éliminer la Troupe au besoin. Disons qu'il me semble qu'il y a eu un peu de précipitation alors que l'adversaire était encore mal défini et, comme d'hab', un gros manque de leadership. Ce qui fait qu'après 45 minutes de vaines discussions quelqu'un en arrive généralement à n'en faire qu'à sa tête (quand Jeunesse était là c'était souvent elle).
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Nitouche for President !

[Deadelvis]

J'en ai parlé avec toi, mais je profite de l'occasion pour faire part de ma sapience :

Nous souffrons du syndrome du joueur. Ars se joue en Saga et non pas en mission. Nous pouvons donc refuser l'affrontement et en supporter les conséquences. Or, joueur oblige, la curiosité/volonté de "faire le scénar" l'emporte quasiment toujours sur l'intérêt/le roleplay des persos (et je m'inclue pleinement dans les gens que je vise).

Exemple : nous arrivons dans le sanctum de Nicolaï. Ça sent franchement pas bon, et tout le monde se rend compte que c'est un peu au dessus de notre niveau de compréhension. Donc tout le monde dit "on n'y va pas". Sauf que, au final, on discute une heure et finalement des gens y vont. Et comme des gens y vont, c'est embêtant de les laisser seuls dans la merde. Et du coup, on se retrouve en eaux profondes, sans leader capable effectivement. C'est certain qu'Eudes n'a pas été aidé par les circonstances, mais la négociation avec le tyran était catastrophique. Parce que finalement on ne sait pas vraiment quoi faire face à lui, quoi lui demander, qu'on raconte n'importe quoi (désolé Julien, mais redécorer la chambre ne m'a pas convaincu du tout). Et, ça traîne, et comme à chaque fois que ça traîne avec nous, ça dégénère.

Comme l'a souligné Michaël en me ramenant mon portefeuille oublié, le tyran n'a pas dit "je vous jette en geôle jusqu'à la fin de vos jours". Il a dit "vous y passerez quelques jours avant de retourner au village." Là, nous avons attaqué en sachant que c'était con, mais parce que "nous sommes les joueurs, donc nous sommes les paladins qui gagnent à la fin". En négligeant totalement la pauvre Nitouche, qui pour le coup a connu une mort bien misérable et bien solitaire, alors que le groupe lui avait promis que ça se passerait bien.

Alors, un leader, ça serait bien (même un joueur qui parlerait en tant que joueur en fait, même si un mage énergique serait mieux), mais aussi des joueurs moins "joueurs".

Je dois ajouter que je sors peu mes mages et que ça contribue à ne pas renouveler les groupes qui partent en expédition : globalement Eudes, Albeyrich et PCF. On sait que quand PCF n'est pas là, les deux mages précités manquent un peu de charisme et de volontarisme. Et PCF n'est pas l'assurance du succès non plus même si sa personnalité permet de prendre des décisions probablement plus efficaces. Soledad est un cas particulier : j'hésite toujours à la sortir parce qu'elle est une mage au dessus de ceux de l'Alliance, tant au niveau des compétences que des sorts ou des arts. Du coup, pour un scénar qui semble mineur, je la retiens. Et pour un scénar qui semble majeur, j'hésite et il suffit que deux mages se portent volontaires pour que je la remise. Estelle serait plus adaptée, mais je me la suis représentée comme assez casanière. Or, ce trait de caractère est finalement peu intéressant pour un personnage si on ne le force pas à sortir de temps en temps. Je vais donc essayer de la faire partir en mission plus souvent.


Une note en passant : Julien et Jérôme semblaient réfléchir assez sérieusement à de nouveaux mages, plus aggressifs (j'ai entendu Flambeau). Quand on y pense bien, l'aggression on ne sait faire que ça. Ce qui vaudrait mieux, ce serait des mages paisibles mais décidés. L'excès d'aggressivité, comme Jeunesse l'a démontré, n'apporte pas que de bonnes choses.


Voilà, c'était ma petite réflexion suite à un énième résultat désastreux. Soledad et Estelle assisteront à la messe donnée en l'honneur des gens morts ou disparus. Et verseront même des larmes sincères. L'une parce qu'elle a l'impression de revivre tous les deux ans ce genre de tragédie depuis qu'elle a 20 ans (Soledad), l'autre surtout parce qu'elle trouvait Nitouche de bonne compagnie (Estelle : pensez donc, une femme cultivée et indépendante dans une Alliance composée principalement de bouseux ou de nobliaux à la botte de sieur PCF).

[golgoth5]

Ben Marion de Guernicus qui se trouvait présente était également plutôt affectée par la mort de Nitouche (et celle probable des deux autres servants abandonnés sur place).



Sinon, comme je l'ai dit, le foirage est tout relatif. De toute manière une fois dans le Songe vous étiez entièrement soumis à la volonté de Tyran et vous vous trouviez dans un royaume de Cauchemar vraiment malsain, où même les actes de bonne volonté tendent à virer au tragique ; ainsi était l'atmosphère du lieu.

Et comme les événéments se sont précipités vous avez perdu la possibilité de communiquer avec Nicolaï, qui en savait un peu plus long que vous, ou de découvrir les lois du royaume, que Tyran était disposé à suivre tant qu'on ne poussait pas mémé dans les orties.

Si erreur il y a c'est peut-être de passer à l'arrache alors que Nitouche est retenue en otage justement pour que nul n'agresse Tyran. D'une certaine manière c'est également la faute de Tyran qui n'a pas choisi l'otage auquel vous étiez le plus attaché
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Nitouche for President !

[Stukka]

Pour ajouter quelques petits ponts à tout ça :

- Clairement, on manque de leader. Et il est vrai qu'en mission, PCF assumait plutôt ce rôle. Même s'il se la joue grand seigneur, dedans, il y a seigneur quand même. En tout cas, parmi les jeunes mages, c'est lui.

- Eudes n'est pas un leader, loin de là, et même s'il essayait de donner le change depuis quelques temps, il avait toujours aussi peu confiance en lui (défaut à la création : manque de confiance en soi). Et donc, se laissait toujours aussi facilement dépasser par la situation. Dans Lariandre, ça allait, car il supposait qu'il s'agissait avant tout d'illusions voulant effrayer la troupe. Et mettait la blessure de PCF sur le compte d'une maladresse dans une forêt devenue hostile et donc qui ne pardonne pas.

Dans le labo de Nicolaï, il pousse les gens à passer, car persuadé que les servants et mages de Lariandre sont mal barrés de l'autre côté du miroir, et qu'il faut agir vite. Il n'a pas confiance en lui : ça ne veut pas dire qu'il a peur.

Par contre, après s'être méchamment rétamé, il s'est tout de suite senti un peu plus dépassé. Et quand il se retrouve face au Tyran (en étant handicapé et en niveau de fatigue "épuisé") un peu tout seul (Albeyrich, hou hou ?) et persuadé que les servants de Lariandre sont devenus "sujets", il tente toute sa panoplie de sort (pourris) pour essayer de convaincre le tyran que les membres d'une Alliance lui sont plus utiles dans leur Alliance à bosser que je ne sais où à gratter la terre. C'est un peu pourri, mais bon, il n'a pas grand chose d'autre à mettre dans la balance... Et après, comme ça traine et qu'on ne sait plus trop où aller et de peur de finir dans un cul de sac, il y a précipitation et on y va. Avec les conséquences que l'on sait !

- Eudes n'est forcément pas très frais (probablement pas loin de l'état de Nicolaï) et handicapé mais vivant. Il compte donc quitter l'Alliance et voyager jusqu'à Cordoue (en charette pour le coup) où il a longtemps été étudiant. Ca lui permettra de se reposer. Il désire rendre à l'Alliance le stock de virtus qu'il a, puisqu'il ne devrait pas en avoir besoin... Il précisera bien sûr l'endroit exact où il va se rendre et laisse un objet pouvant faire office de lien mystique. Si besoin était de le contacter : Val Brésac reste l'Alliance qu'il a participé à refonder.

- Oui, je compte recréer un mage. En attendant, j'ai un compagnon prêt. Compagnon dont on ne se sert pas assez je pense : on fait souvent des sorties mages/servants et on oublie que les compagnons peuvent faire des pivots intéressants. Pour le mage, j'ai un peu plus de temps pour le créer qu'Eudes, qu'il avait fallu que j'improvise puisque Tôma m'avait piqué mon concept de mage (le rabouin). J'ai quelques idées, mais je ne compte pas faire de nerveux de la gâchette (ce qui ne veut pas dire que je ne veux pas un mage efficace !) !

[Deadelvis]

Donne ton concept que je puisse te le piquer. Note que je ne blâme pas spécialement Eudes. C'est très confortable en tant que joueur de sortir avec un servant : peu de décisions à prendre, pas vraiment de responsabilités...

Et je comprends l'idée de départ de l'Alliance pour Eudes. Pandore était partie suite à une catastrophe. 30 ans de couvent, c'est long.

[Turquenar]

La question est donc :

Pourquoi n'y a t il pas de leader dans ce groupe ?

A mon avis (celui d'Armand), nous sommes dans une phase un peu particulière de la vie de l'Alliance, nous avons une Alliance de printemps avec des ressources d'une Alliance d'été et aucun jeune mage n'a été préparé à ce genre de choses.

La volonte de chacun lors de l'établissement de la Charte montre clairement que la place a été laissé à la discussion et à l'argumentaire (ce qui est une très bonne chose).

Mais notre inconvénient c'est que l'on ne sent pas impliqué lorsque la decision ne va pas dans notre intérêt personnel.

Je prends l'exemple de l'écriture des livres (la demande a été faite par Soledad d'améliorer la bibliothèque), la recherche de nouvelles sources de virtus (cette fois ci c'est moi qui vous est poussé pour fixer une date de départ de l'expédition) et les volontaires ne sont jamais très nombreux.

Je ne vois au niveau des jeunes mages qu'Eudes et PCF pour faire avancer l'Alliance.

Ma critique est peut etre trop acerbe mais tant pis.

Pour faire un parallèle avec un autre jeu, ca me fait penser à notre partie de Torg (et j'en suis également responsable sur le coup).

Revenons à Ars, j'ai l'impression que nous sommes trop individualiste et pas assez en communauté.

Je suis désolé je n'ai pas beaucoup de solutions à vous apporter suite à ce constat :

- Il faudrait une Charte plus directive (mais je ne suis pas pour).
- L'idée du responsable de mission a peut-être été trop vite abandonné.
- Une participation plus active des mages au niveau de l'Alliance.
- Réduire l'effectif.

Ben nous verrons bien les réactions.

[Cum Lubilo]

PCF participe à la messe et invite tous les membres de l'Alliance à le faire, mages, servants ou compagnon. Sur ses frais (ceux d'Edémard) il propose gerbes de fleurs et dalles commémoratives pour le sol de la Chapelle en l'honneur de Nitouche et rappelant le parcours exemplaire de cette soldate passée sergent de la turbula, toujours probe et digne, toujours efficace et courageuse. Par ailleurs, il propose aussi une inscription pour rappeler la mémoire du vaillant Fifouarain de Pincourt et du téméraire Louis, sans doute morts, mais dont on peut espérer dans un futur plus ou moins proche le retour miraculeux...

En assistant à la messe, PCF aura une attitude particulièrement digne. On le sent profondément touché sans que des larmes puissent couler eut égard au rang qu'il continue de tenir. Cette mission a été pour lui un traumatisme direct l'obligeant à quitter le terrain, autant dire que les dernières nouvelles venues de Lariandre n'ont fait qu'amplifier la douleur.

Si le père Ubertin en est d'accord, PCF a préparé un discours poignant et fort qu'il a lu aux membres de l'Alliance venus à l'Eglise. Il a consciemment écarté du discours toute référence aux mages chargés de les accompagner et ne s'est concentré, dans un premier temps, que sur la mémoire et les hauts faits de Nitouche, Fifouarain et Louis. Il a ensuite ajouter que le combat contre le Mal est quelque chose qui uni en un même corps l'ensemble des membres de l'Alliance, un corps dirigé par une tête - les mages - et animé par ses membres -les servants et compagnons. En ces moments douloureux, l'Alliance devait prouver plus que jamais sa solidarité et sa cohésion. Mais l'alliance doit aussi montrer sa foi en Dieu. Rien n'arrive par hasard et les derniers évènements doivent nous interroger tous sur nos vies : sont elles dignes et vertueuses ? sommes nous de bons serviteurs ? écartons nous le péché quand il frappe à nos portes ? A toutes ces questions nous devons répondre pour améliorer la vie en ces murs et éviter que ne se reproduise de tels drames. L'ordre nous a été donné par Dieu, la belle organisation de notre société en est la principale émanation et ne peut souffrir de critiques, la constitution de notre alliance et l'autorité intangible des mages en est la concrétisation directe. Vivre en ces murs c'est accepter l'autorité des mages, c'est comprendre l'ordre et accueillir Dieu dans son coeur pour se sentir fort et protégé. "Pour que le sacrifice héroïque de Louis, de Fifouarain et de Nitouche ne puisse pas conforter les plans du Malin, communions, communions pour le Bien, pour le bien de notre communauté et de ses servants, pour que plus jamais nous ne vivions cela... Merci".

PCF aura su agrémenter son long discours des effets esthétiques (vêtements de deuils de riches, charisme, présence travaillée), rhétoriques (utilisation des passions, effets de discours, voix puissante) et magiques (une aura d'autorité ? enfin en option, si ce qu'il y a précédemment ne suffit pas à faire passer le message...) nécessaire pour faire passer son message et l'inscrire profondément dans le subconscient des servants et des compagnons.
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Avec joie!

[golgoth5]

[Cum Lubilo]

Oui, j'ai constaté le déclassage après avoir écris le post... Il passe juste derrière Nitouche alors que Fifouarain est noble (mais dégénéré). Mais bon, c'est là où on voit que la "société réelle" n'a pas tant prise sur "la société de l'Alliance". Tachons de l'interpréter comme ça...

D'un point de vue sentimental, PCF a sans doute eu plus de contact et fait plus de missions avec Nitouche qu'avec Fifouarain. De plus, la qualité intellectuelle de la première est 10 fois plus grande que le second. Je me rappelle les conversations que les deux persos ont pu avoir durant les missions, conversations non dénuées d'intérêt. Donc voilà.

Sergent de turbula cultivée et interessante contre porte chausses noble et simplet... Son coeur balance !

En tout cas, Louis est juste là pour le besoin de la démonstration...
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Avec joie!

[golgoth5]

En fait c'est la disparition d'une syllabe qui me faisait écrire ça.
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